Un groupe des Ansar avaient bien
compris le sens du mot Mawla le jour de Ghadir Khum
Musnad Ahmad
D’après Riyah Ibn Al-Harith qui dit : « Un groupe
de personnes est venu auprès de Ali (as) à Al-Rahbah (près de Koufa). Ils l’ont
salué en lui disant : « As-Salamu 'Alayka ya
mawlana (que la paix soit sur toi ô notre mawla) », Ali (as) leurs répondit : « Comment pourrais-je être votre
mawla alors que vous êtes un peuple arabe ? » Ils ont répondu : « Nous
avons entendu le Messager d'Allah (paix sur
lui et sa famille) dire le jour de Ghadir Khum : « Pour celui dont je suis le mawla, alors celui-ci (Ali) est
également son mawla ».
Riyah ajoute : « Lorsqu’ils sont partis, je les
ai suivis et j’ai demandé qui ils étaient, on m’a dit que ce sont des gens
parmi les Ansar et parmi eux il y avait Abou Ayoub al-Ansari »
عَنْ رِيَاحِ بنِ الْحَارِثِ، قَالَ : جَاءَ
رَهْطٌ إِلَى عَلِيٍّ بالرَّحْبةِ، فَقَالُوا :
السَّلَامُ عَلَيْكَ يَا مَوْلَانَا، قَالَ : كَيْفَ
أَكُونُ مَوْلَاكُمْ وَأَنْتُمْ قَوْمٌ عَرَب ؟ قَالُوا : سَمِعْنَا رَسُولَ اللَّهِ صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ
وَسَلَّمَ يَوْمَ غَدِيرِ خُمٍّ، يَقُولُ : " مَنْ كُنْتُ مَوْلَاهُ، فَإِنَّ
هَذَا مَوْلَاهُ " ، قَالَ رِيَاحٌ : فَلَمَّا مَضَوْا تَبعْتُهُمْ،
فَسَأَلْتُ مَنْ هَؤُلَاءِ ؟ قَالُوا : نَفَرٌ مِنَ الْأَنْصَارِ فِيهِمْ أَبو
أَيُّوب الْأَنْصَارِيُّ . حَدَّثَنَا أَبو أَحْمَدَ، حَدَّثَنَا حَنَشٌ، عَنْ
رِيَاحِ بنِ الْحَارِثِ، قَالَ : رَأَيْتُ قَوْمًا مِنَ الْأَنْصَارِ قَدِمُوا
عَلَى عَلِيٍّ فِي الرَّحْبةِ، فَقَالَ : مَنْ الْقَوْمُ ؟ قَالُوا : مَوَالِيكَ
يَا أَمِيرَ الْمُؤْمِنِينَ، فَذَكَرَ مَعْنَاهُ
Commentaire : La chaîne de
transmission est SAHIH
Les
sunnites voient dans ce récit, une preuve que le mot « mawla »
le jour de Ghadir Khum n’avait pas pour signification « Maître »
dans le sens de l’autorité, car Ali dans ce récit n’aurait pas compris les propos
des Ansar « ya mawlana » dans le sens, « Ô notre
maître, Calife, Chef, Emir etc … » mais plutôt dans le sens « maître
d’esclaves », étant donné sa réponse au groupe des Ansars qui l’ont salué
par cette expression : « que
la paix soit sur toi ô notre mawla (ya mawlana) » par « Comment
pourrais-je être votre mawla alors que vous êtes un peuple arabe (personnes
libres) » sous entendant que Ali croyait que les Ansar le considéraient
comme étant un maître et eux ses esclaves, toujours selon l’interprétation
sunnite de ce récit, lorsque les Ansar lui ont dit qu’ils avaient entendu le
Messager d'Allah (paix
sur lui et sa famille)
dire le jour de Ghadir Khum : « Celui dont je suis le mawla (allié), alors
celui-ci (Ali) est également son mawla (allié) », sous-entendu qu’ils
lui ont expliqué que c’est dans le sens : allié, fraternité, amitié, soutien
etc … alors Ali a été d’accord avec eux toujours selon l’explication sunnite.
1)
Le récit est-il complet ?
« Si on vous fait une
salutation, saluez d´une façon meilleure; ou bien rendez-la (simplement) . Certes,
Allah tient compte de tout. » - Sourate
Les Femmes Verset 86
Le
verset étant très claire, Allah (awj) ordonne aux croyants de rendre les
salutations, or dans le récit lorsque les Ansar on salué l’imam Ali (as) par
ces terme « As-Salamu Alayka ya mawlana (que
la paix soit sur toi ô notre mawla)»
Ali (as) n’a pas répondu à leur « Salam », est-il possible
d’imaginer l’imam Ali (as) ne pas répondre à un salam islamique que lui a été
adressé ? Jamais dans ce cas, est-ce l’un des rapporteurs du hadith qui aurait
omis de mentionner la réponse « complète » de Ali (as) au groupe des
Ansar ? Mise à part « l’oubli » de mentionner le salam de Ali (as)
certainement rendu aux Ansar, aurait-il oublié de mentionner d’autres propos
lors de cette échange, qui auraient pu nous aider à clarifier la situation, car
je reste persuadé que le récit ne s’arrête pas après ça : « Nous
avons entendu le Messager d'Allah (paix sur lui et sa famille) dire le jour de
Ghadir Khum : « Celui dont je suis le mawla, alors celui-ci (Ali) est également
son mawla...| » le récit ne peut pas s’arrêter brusquement comme cela, il
manque clairement des informations sensibles et capitale dans ce récit, qui a
mon avis n’ont pas été rapportés de façon complète.
2)
La réponse de Ali aux Ansar, est une réponse purement rhétorique
Allah
(awj) dit à dans la Sourate La vache au Verset 260
« Et quand Abraham dit
: Seigneur ! Montre-moi comment Tu ressuscites les morts, Allah dit : Ne
crois-tu pas encore ? Si ! dit Abraham; mais que mon cœur soit rassuré. »
La
réponse d’Allah (awj) à la demande d’Ibrahim (as) : « Ne
crois-tu pas encore ? » est une réponse purement rhétorique à ne
pas prendre au sens premier, Allah (awj) ne croyait aucunement que Ibrahim (as)
n’avait pas encore la foi, ou doutait de sa foi, Allah (awj) lui répliqua par
une question rhétorique impliquant l’affirmation et Ibrahim (as) répondit :
« Si ! dit Abraham; mais que mon cœur soit rassuré »
Et
dans la Sourate Ta-Ha au Verset 17
17 : Et
qu´est-ce qu´il y a dans ta main droite, ô Moïse ?
18 : Il
dit : C´est mon bâton sur lequel je m´appuie, qui me sert à effeuiller (les
arbres) pour mes moutons et j´en fais d´autres usages.
19 : [Allah
lui] dit : jette-le, ô Moïse.
Dans
ce verset la question d’Allah (awj) « Et qu´est-ce qu´il y a dans
ta main droite, ô Moïse ? » est une question rhétorique. Est-ce
que Allah (awj) l’Omniscience, ne savait-il pas ce qu’il y avait dans la main
droite de Moussa (as) ? et la réponse de Moussa (as) : « C´est
mon bâton sur lequel je m´appuie, qui me sert à effeuiller (les arbres) pour
mes moutons et j´en fais d´autres usages » c’est pour affirmer que
c’est bien un bâton qui allait se changer en serpent.
De
même dans ce hadith lorsque les Ansar ont salué Ali (as) en lui disant : « que
la paix soit sur toi ô notre (Maître) Mawla » et que Ali (as) leur réponde
« Comment pourrais-je être votre mawla alors que vous êtes un peuple arabe
(personnes libres) » l’imam Ali (as) voulait à travers sa question rhétorique une confirmation de la bouche même des Ansar, qu’ils le considéraient
bien comme étant leur maître.
La
réponse de l’imam Ali (as) au groupe des Ansar est purement rhétorique, car il
voulait être certain que le sens du mot « mawla » par lequel il a été
abordé par le groupe des Ansar a bien été compris par eux comme ayant pour sens
l’Autorité « Maître, Calife, Commandeur, Chef … ». d’où sa question,
et la réponse des Ansar est une confirmation, puisqu’ils ont répondu avoir
entendu Prophète (s) le jour de Ghadir Khum dire, « celui dont je suis le
mawla, alors celui-ci (Ali) est également son mawla ».
Pourrions-nous
croire que l’Imam Ali (as) n’avait pas compris ce que le Prophète (s) à voulu
dire par le terme « mawla », il est évident que non, Ali (as) avait
très bien saisi le sens de ces paroles.
De plus jamais les Ansar ni les compagnons se disaient
les uns au autres « As-Salamu
Alayka ya mawlana (que la paix soit sur toi ô notre mawla) » les Ansar n’ont jamais abordé AUCUN des trois premier
Califes Abu Bakr, Omar ou Othman par ces termes, ce qui prouve que le mot
« mawla » était spécifique à Ali (as) et il a été employé par les
Ansar que pour confirmer l’Autorité de Ali (as) sur eux.
3) «
Comment pourrai-je être votre mawla alors que vous êtes un peuple arabe »
a) Il
n’est pas sérieux de croire que l’imam Ali (as) croyait qu’il
pouvait être un maître d’esclave, pourquoi l’imam Ali (as) n’a-t-il pas
directement penser au sens alliance, amitié, soutien etc … c’est à croire que
le jour de Ghadir Khum Ali (as) n’avait rien compris lorsque le Prophète (s) avait
levé sa main devant des milliers de personnes en disant « Celui pour qui je suis le
Mawla, Ali est également son Mawla » comme si Ali (as) croyait que le
Prophète (s) avait dit au musulmans vous êtes des esclave et moi et Ali (as)
nous sommes vos maîtres, cela serait complètement ridicule et insensé, la seule
réponse crédible est que justement la question de Ali (as) au groupe des Ansar
est une question rhétorique pour demander une confirmation.de leur part. car s'il faillait donner un sens ethnique ou tribale au mot "arabe" rien n'empêche ces dernier d'être des esclaves de quelqu’un.
b) Si
les Ansar considéraient que le mot « mawla » avait vraiment pour sens
« la fraternité, l’amitié, l’alliance, la proximité, le soutien etc … »
et non « l’autorité » dans ce cas pourquoi les Ansar ont argumenté en
référence à l’évènement de Ghadir Khum, et n’ont-ils tout simplement pas
répliqué par le bon sens islamique qui voudrait que les musulmans soient les
frères, alliés des uns et des autres comme l’ordonne le Coran, ils auraient
tout simplement répondu avec ces versets coranique :
Sourate 49 - Verset 10
- « Les croyants ne
sont que des frères. établissez la concorde entre vos frères… »
Sourate Le Repentir Verset 71
- « Les
croyants et les croyantes sont alliés les uns des autres … »
La
fraternité englobe toutes les formes de proximité ; l’alliance, l’amitié, etc … étant donné que
les Ansar ne se sont pas référés ni aux principes de l’islam ni aux versets
coranique dans leur réponse à l’imam Ali (as) cela prouve que le sens que les
Ansar avaient compris par le mot « mawla » fait référence aux propos
du Prophète (s) le jour de Ghadir Khum qui à désigné Ali (as) en tant que
maître des croyants après lui.
c)
Ali
(as) l’unique et véritable Mawla des croyants, il a été prouvé de façon
« moutawatir » que le Messager d’Allah (paix sur lui et sa famille) a
dit de façon spécifique concernant à Ali :
« من كنت مولاه فهذا
علي مولاه » « Pour celui dont je suis le Mawla Ali est
également son Mawla » qu’en est-il des autres compagnons est ce que le
Messager d’Allah (paix sur lui et sa famille) permettait qu’en utilise le terme « Mawal » pour
d’autre que Ali (as) ? :
Sahih Muslim
Chapitre 40 : Le Livre concernant l’emploi
correcte des mots - كتاب الألفاظ من الأدب وغيرها
Sous-chapitre 3 : Jugement à propos de celui
qui emploi les termes ‘Abd, amah (esclave), mawla, sayid (maître) - باب حُكْمِ إِطْلاَقِ لَفْظَةِ الْعَبْدِ وَالأَمَةِ
وَالْمَوْلَى وَالسَّيِّدِ
Rapporté par
Abu Bakr Ibn Abi Chayba et Abi Karib … dans leur hadith tous d’après Al-‘A’mach avec
cette chaîne de transmission (le Messager d’Allah) a dit : « L’esclave ne doit pas appeler son sayyid par le
terme « Mawla » et dans le hadith d’Abi Mu’awiya il y a cet ajout :
« car Allah (awj) est votre Mawla »
وحدثني زهير بن حرب حدثنا جرير عن الأعمش عن أبي صالح عن أبي هريرة قال قال رسول الله صلى الله عليه وسلم لا يقولن أحدكم عبدي فكلكم عبيد الله ولكن ليقل فتاي ولا يقل العبد ربي ولكن ليقل سيدي وحدثنا أبو بكر بن أبي شيبة وأبو كريب قالا حدثنا أبو معاوية ح وحدثنا أبو سعيد الأشج حدثنا وكيع كلاهما عن الأعمش بهذا الإسناد وفي حديثهما ولا يقل العبد لسيده مولاي وزاد في حديث أبي معاوية فإن مولاكم الله عز وجل
Il semble que d’après ce hadith le Prophète (s) aurait dit qu’il est
interdit pour un esclave d’appeler son maître par le terme « mawla »,
hors lorsque les Ansars ont salué l’imam Ali (as) on disant « Que la
paix soit sur toi ô notre Mawla (Maitre) » à cela Ali
(as) leur répondit « Comment pourrais-je être votre mawla alors que vous
êtes un peuple arabe (personnes libres) » Ali (as) par à travers cette question rhétorique voulait s’assurer que
les Ansar avait bien compris le sens du mot Mawla étant donné qu’il est
interdit d’appler une personne par ce terme et en effet leur réponse prouve que
les Ansar avaient très bien compris le sens, étant donné qu’ils ont immédiatement
fait références au jour de Ghadir Khum, lorsque que le Prophète (s) à dit « pour
celui dont je suis le Mawla Ali est aussi son Mawla », et personne d’autre
mise à part Ali n’a été salué par les Ansar ou n'importe qui d’auter par l’expression
« Mawla ».
Ce qui prouve que ce terme était spécifique à Ali (as) en rapport avec
le jour de Ghadir Khum.
4)
Est-il permis d’appeler le détenteur de l’Autorité par l’expression « Mawla » ?
Majmu’ Al-Fatawa (Volume 10, page 250)
Otheymine
dit :
« Il
n’y a aucune raison valable de désapprouver certaines personnes qui s’adressent
à celui qui à l’autorité par l’expression « mawlay » car le terme
mawlay veut dire celui qui a l’autorité, il ne fait aucun doute que le chef de
l’état possède l’autorité »
لا وجه لاستنكار بعض
الناس لمن خاطب ملكا بقوله : مولاي، لأن المراد بمولاي أي متولي أمري، ولا شك أن
رئيس الدولة يتولى أمورها
Donc
le terme « Ya Mawlana » (Ô notre maître) s’adresse à celui qui
détient l’autorité, d’où la raison pour laquelle les Ansar ont salué l’imam Ali
(as) non seulement parce que à ce moment il était le Calife légitime, mais
comme les Ansar le confirme, cette autorité lui a été transmise par le Messager
(paix
sur lui et sa famille)
le jour de Ghadir Khum, et aucun des Califes après le Messager d’Allah (s) n’a
été appelé par ce terme excepté Ali (as), ce qui confirme que terme ne
s’appalique que à Ali (as)
5)
l’Imam Ali ignorait-il vraiment le sens du mot « mawla » ?
Nous
savons que le mot « mawla » est mentionné dans le Coran et dans la
Sunnah avec plusieurs sens : « maître, autorité, allié, protecteur, l’administrateur
des biens , gardien … »
Est-il
possible d’envisager que l’imam Ali (as) ne puisse pas connaître le sens du mot
« mawla » dans le Coran et la Sunnah ? La Sagesse, l’éloquence,
la connaissance inégalée de l’imam Ali Ibn Abi Talib sont connu et reconnu par tous les musulmans de
toutes les écoles de pensée, Ali (as) était
le plus savants parmi tous les compagnons, il était le meilleur juge de son
temps après le Prophète (s), car il était celui qui connaissait à la perfection
le Coran et la Sunnah, il était la porte de la cité du savoir Prophétique.
Al-Hakim – Mustadrak (volume 3 – page 134 – hadith 4628)
D’après Oum
Salama qui rapporte
: « J’ai entendu le Messager
d’Allah (paix sur lui et sa famille) dire : « Ali est avec le Coran et le
Coran est avec Ali, ils ne se séparerons pas jusqu’à ce qu’ils me reviennent au
Bassin »
Al-Hakim :
le Hadith est SAHIH… et Dhahabi confirme et dit dans
« At-Talkhis » SAHIH
Tafsir Ibn Kathir Maison
d'Edition : Maktabat
Awlad
al-Shaykh lil-Turath
Commentaire
de la sourate Sourate 51 Ad-Dariyat (Qui éparpillent)
D’après Chu’ba Ibn
Al-Hajjaj, … d’après Khalid Ibn
‘Ar’arah qui a
entendu Ali : …
D’après Chu’ba Ibn
Al-Hajjaj, … d’après Abi
At-Tufeyl qui a
entendu Ali : …
Et il a été prouvé également
par d’autres voies (chaînes de transmission), d’après le commandeur des
croyants, Ali Ibn Abi Talib (as), lorsqu’il est monté sur le minbar de Kufa il
dit : « Vous ne me poserez
aucune question sur le Livre d’Allah ou sur la Sunnah de son Messager sans que
je vous en informe » …
Commentaire : Rapporté par Tabarani dans son Tafsir et Al-Hakim qui l’a
authentifié comme étant SAHIH et Dhahabi est en accord avec
lui. …
Tafsir
At-Tabari (volume 21
page 480)
D’après
Abi At-Tufeyl qui dit j’ai entendu Ali (as) dire : « Vous ne me poserez aucune question sur le Livre parlant, ou sur la Sunnah d’autrefois, sans que je vous
en informe …
Ahmad Ibn Hanbal – Fadhail As-Sahaba (Hadith 1098)
D’après Sa’id (Al-Khudri) qui dit : « Aucun des compagnons du Prophète (paix sur lui et
sa famille) n’avait l’habitude de
dire : « Questionnez moi » excepté Ali » La Chaîne de transmission est SAHIH
Al-Khatib Al-Baghdadi - al-Faqih wa
al-Mutafaqih (volume 2 – Hadith 1081 ;
1082 ; 1083)
Al-Khatib Al-Baghdadi dit : « Si quelqu’un dit que Ali (as) a dit : « Questionnez-moi avant que vous ne me perdiez ». Dites-lui que
les récits concernant ce fait sont
connus » :
D’après Abu At-Tufeyl
il dit : « J’ai été témoin lors d’un discours de Ali Ibn abi Talib (as), il a dit : « Questionnez moi, par Allah vous ne me poserez
aucune question sur quoi que ce soit qui se produira jusqu’au jour de la
résurrection sans que je vous en informe.
La chaîne de transmission est SAHIH
D’après Abu
At-Tufeyl il dit : « J’ai été témoin lors d’une khotba de Ali Ibn abi Talib
(as), il a dit : « Questionnez
moi, au sujet du livre d’Allah, par Allah, il ne contient aucun verset sans que
je sache s’il a été révélé le jour ou la nuit, dans une plaine ou sur une
montagne » La chaîne
de transmission est SAHIH
D’après Sa’id qui dit : « personne parmi les compagnons ne disait
« questionnez moi » excepté Ali (as) »
La chaine de transmission est HASSAN
(bonne, fiable)
Al
Hakim – Al-Mustadrak (Volume 3 page
132, Hadith : 4620 ; 4621)
Le Prophète (paix sur lui et sa famille) a dit à Ali : « Tu expliqueras (tu montreras) à ma Oumma sur quoi elle
diverge après moi »
Commentaire : le Hadith est SAHIH (Authentique)
Le Prophète (paix sur lui et sa famille) a dit : « parmi vous il y aura un
qui combattra pour l’interprétation du Coran, tout comme j’ai combattu pour sa
révélation » et parmi eux il y avait
Abu Bakr et Omar, Abu Bakr dit alors : « Est-ce
moi ? » Le Prophète (s) lui
répondit : « NON » Omar lui dit : « Est-ce moi ? » Le Prophète (s) lui
répondit « NON, mais ça sera
celui qui répare mes chaussures » c’est-à-dire l’imam Ali …
Commentaire : le Hadith est SAHIH (authentique) selon les conditions de
Bukhari et Muslim - Dhahabi confirme et dit : SAHIH
selon les conditions de Bukhari et Muslim
SAHIH AL-BUKHARI (Hadith 4481)
D’après Ibn Abbas qui rapporte de Omar qui
dit : « Notre meilleur récitateur est Obey, et notre
meilleur juge est Ali »
Nous avons fait descendre
vers toi le Livre avec la vérité, pour que tu juges entre les gens. selon ce
qu´Allah t´a appris … Sourate Les Femmes - Verset 105
Musnad Ahmad Ibn Hanbal (Volume 2 page 344) - Hadith n° 1719 et 1720
D’après Houbayra qui dit : Al-Hassan Ibn
Ali a dit dans un prêche (juste après la mort
de son père Ali Ibn Abi Talib) : « vient de vous quitter précédemment un homme (Ali) que
les premiers n’ont pas dépassé dans la science et que les derniers
n’atteindront pas, lorsque le Messager d’Allah (paix sur lui et sa famille)
l’envoie avec l’étendard (dans les
batailles, il a toujours) avec à sa droit Gibril et à sa gauche Mickaël et il ne
revient que victorieux ».
Commentaire des hadiths 1719 et
1720 : la chaîne de transmission est SAHIH
Voir mon article : La prépondérance de Ali Ibn Abi Talib (paix sur lui) – 1ere partie
6)
L’Imam Ali (as) le maître de la grammaire arabe
Rappelons
que l’imam Ali (as) est était le plus éloquent après le Prophète (paix
sur lui et sa famille)
et de plus il était l’initiateur de la grammaire arabe, il mandata Abu Al-Aswad
Al-Douali pour travailler sur la grammaire arabe tout en le conseillant Dhahabi
confirme dans sa biographie d’Al-Douali :
Abu Al-Aswal
Al-Douali - Dhahabi – Siyar Al’lam Nubala (volume 4
page 81 à 86)
Abu Al-Aswad :
Le savant, le vertueux, le juge de Basra …
- Il rapporte de
Omar, Ali, Oubay Ibn K’ab, Abi Dharr, Abdallah Ibn Mas’oud etc …
- Ahmad Al-‘Ajali a
dit : il est digne de confiance et était le premier à avoir parlé de
grammaire.
- Al-Waqidi a
dit : il s’est converti durant la vie du Prophète (paix sur lui et sa
famille), Abu Al-Aswad a combattu avec Ali durant la bataille du chameau
(contre Aicha) et il était chiite, le plus intelligent …
- et Ali (as) l’a
mandaté pour travailler sur la grammaire …
- Abu Al-Aswad
présenta à Ali (as) son travail qui le félicita …
- Abu Oubayda
dit : Abu Al-sawd à prit la langue arabe de Ali (as) …
سير أعلام النبلاء : الذهبي
أبو الأسود
الدؤلي ، ويقال : الديلي
العلامة الفاضل ، قاضي البصرة
واسمه ظالم بن عمرو على الأشهر ولد في أيام النبوة
وحدث عن عمر، وعلي،
وأبي بن كعب ، وأبي ذر، وعبد الله بن مسعود، والزبير بن العوام، وطائفة
قال أحمد
العجلي : ثقة ، كان أول من تكلم في النحو
وقال الواقدي : أسلم
في حياة النبي صلى الله عليه وسلم. وقال غيره : قاتل أبو الأسود يوم الجمل مع علي
بن أبي طالب، وكان من وجوه الشيعة، ومن أكملهم عقلا ورأيا. وقد أمره علي -رضي الله عنه- بوضع شيء في النحو لما سمع
اللحن
قال : فأراه أبو الأسود ما وضع، فقال علي : ما أحسن هذا النحو الذي
نحوت ، فمن ثم سمي النحو نحوا
قال أبو
عبيدة : أخذ أبو الأسود عن علي العربية. فسمع قارئا يقرأ (
أن الله بريء من المشركين ورسوله ) فقال : ما ظننت أمر الناس قد صار إلى هذا ،
فقال لزياد الأمير : ابغني كاتبا لقنا فأتى به فقال له أبو الأسود : إذا رأيتني قد
فتحت فمي بالحرف فانقط نقطة أعلاه ، وإذا رأيتني قد ضممت فمي ، فانقط نقطة بين يدي
الحرف ، وإن كسرت ، فانقط نقطة تحت الحرف ، فإذا أتبعت شيئا من ذلك غنة فاجعل مكان
النقطة نقطتين . فهذا نقط أبي الأسود
L’imam
Ali (as) maîtrisait donc parfaitement la langue arabe, la signification et la
définition, ainsi que le sens de chaque mot, l’imam Ali (as) était également le
meilleur juge après le Messager d’Allah (paix sur lui et sa famille), ce
implique la connaissance de chaque mot arabe contenu dans le Coran, comment
pourrait-il être le meilleur juge s’il pouvait se tromper dans l’interprétation
d’un mot et ainsi se tromper dans son jugement ce qui n’est jamais arrivé.
Sermon sans points de l’Imam Ali Ibn Abi
Talib
Certaines
lettres de l'alphabet arabe ont des points qui leurs sont associées. Ces
lettres sont utilisées en arabe
parlé ou écrit, en voici la liste :
ش ب
ت ن ض
ث ق ف
غ خ ج
ز ظ ذ ي
الْحَمْدُ للهِ أَهل الْحَمْدِ وَمَأْواهُ، وَلَهُ أَوْكَدُ الْحَمْدِ
وَأَحْلاَهُ، وَأَسْرعُ الْحَمْدِ وَأَسراهُ، وَأَطْهرُ وَأَسْماهُ، وَأَكْرمُ
الْحَمْدِ وَأَوْلاَهُ
الْحَمْدُ للهِ الْمَلِكِ الْمَحْمُودِ، الْمَالِكِ الْوَدُودِ، مُصَوِّرِ
كُلِّ مَوْلُود، وَمَوْئِلِ كُلِّ مَطْرُود، وَسَاطِحِ الْمِهَادِ، وَمُوَطِّدِ
الأطْوادِ، وَمُرْسِلِ الأمْطَارِ، وَمُسَهِّلِ الأَوْطَارِ، عَالِمِ الأَسْرارِ
وَمُدْرِكِهَا، وَمُدَمِّرِ الأَمْلاَكِ وَمُهْلِكِهَا، وَمُكَوِّرِ الدُّهُورِ
وَمُكَرِّرِهَا، وَمُورِّدِ الأُمُورِ وَمُصَدِّرِهَا، عَمَّ سماءه، وَكَمَّلَ
رُكَامَهَ وَهَمَلَ، وَطَاوَعَ السَّؤالَ وَالأَمَلَ، وَأَوْسَعَ الرَّمْلَ
وَأَرْمَلَ، أحمده حمداً ممدوداً، وأوحده كما وحد الأواه، وهو الله لا إله للأمم
سواه، ولا صادع لما عدل له وسواه، أَرْسَلَ مُحَمَّداً عَلَماً لِلإِسْلاَم،
وَإِماماً لِلْحُكّام، مُسَدِّداً لِلرُّعاعِ، ومعطل أحكام ود وسواع، أعلم وعلم،
وحكم وأحكم، وأصل الأصول، ومهد وأكد الموعود وأوعد، أوصل الله له الإكرام، وأودع
روحه الإسلام، ورحم آله وأهله الكرام، ما لمع رائل وملع دال، وطلع هلال، وسمع
إهلال
اِعْملُوا رَحمكُمْ اللهُ أَصْلَحَ الأَعْمَالِ، وَاسْلُكُوا مَصالِحَ
الْحَلاَلِ، وَاطْرَحُوا الْحَرامَ وَدَعُوهُ، وَاسْمَعُوا أَمْرَ اللهِ وَعُوهُ،
وَصِلُوا الأَرْحَامَ وَرَاعُوها، وَعَاصُوا الأَهْواءَ وَارْدَعُوها، وصاهروا أهل
الصلاح والورع، وصارموا رهط اللهو والطمع، ومصاهركم أطهر الأحرار مولداً، وأسراهم
سؤدداً، وأحلامكم مورداً، وها هو أمّكم وحل حرمكم مملكاً عروسكم المكرّمة، وما مهر
لها كما مهر رسول الله أم سلمه، وهو أكرم صهر أودع الأولاد، وملك ما أراد، وما سهل
مملكه، ولا هم ولا وكس ملاحمه ولا وصم، اسأل الله حكم أحماد وصاله، ودوام إسعاده،
وأهلهم كلا إصلاح حاله، والأعداد لمآله ومعاده، وَلَهُ الْحَمْدُ السَّرْمَدُ،
وَالْمَدْحُ لِرَسُولِهِ أَحْمَدَ
Louange à Dieu: le Roi glorifié, l' affectueux Possesseur, le Concepteur de
chaque naissance, le Recours pour tout opprimé, Il a déployé les terres, Il a
établi des montagnes inébranlables, Il envoie la pluie, ll allège les
difficultés, Il connaît et perce les secrets,
Il détruit les royaumes et fait disparaître les biens, Il renouvelle les
époques et les fait se répéter, Il est la Source de toute chose et sa
Destination. Sa générosité se répand partout et Il prévoit les nuages et leur
provision de pluie en quantité suffisante. Il répond à celui qui demande ou
espère, répartissant Ses bienfaits avec abondance.
Je lui rends grâce à jamais, je témoigne qu' il est l' Unique tout comme le
font ceux qui se tournent vers Lui. Voyez ! Il est Le Dieu, il n' y a aucune
divinité d' aucune communauté en dehors de Lui. Personne ne peut peut
contourner ce qu' il a placé et établi. Il a envoyé Muhammad comme le messager
exemplaire de l' Islam, un guide pour les dirigeants et un protecteur pour les
opprimés, il a démantelé les pouvoirs de Wudd
et Sawa` (deux idoles). Il a instruit et éduqué, instauré et
perfectionné. Il a établi les fondements et les a adoucis. Il a insisté sur la
récompense promise (au Jour du Jugement) et a mis en garde. Dieu lui offrit les
honneurs et accorda la paix à son àme; que Dieu étende sa Miséricorde sur ses
descendants et sa Sainte Famille; aussi longtemps que les Guides rayonneront, le Croissant s' élèvera, et la clameur de l'
Unicité ( La ilaha illa Allah ) s' étendra.
Que Dieu vous protège! Oeuvrez dans
les meilleurs actions. Engagez vous dans le Bien et rejetez le blâmable.
Suivez les commandements de Dieu et soyez y attentifs. Maintenez vos liens familiaux
et nourrissez les. Ne suivez pas vos passions et refoulez les. Attachez vous
aux gens pieux et droits et fuyez les gens libertins et avides.
Vous avez choisi le plus respectable des hommes libres, le plus généreux et
honorable des méritants, né des plus doux père et mère. Voilà qu' il vient à
vous, parents, demander votre permission pour épouser sa gracieuse
promise. Il a offert sa dot, comme le
Messager d' Allah le fit pour Umm Salamah. Certainement, il [s] était le plus
bienveillant des gendres. Le plus tendre pour ses enfants. Il les a marié avec
qui il avait décidé. Il n' a pas été troublé pour leur choisir un conjoint ni
ne l' a fait sans attention.
Je demande à Dieu, en votre nom, qu' Il bénisse durablement cette
union. Que s' accomplissent Ses
volontés, et qu' Il puisse inspirer à tous: une remise en question, et une
préparation de son propre destin ainsi que de l' au-delà. Remercions Le éternellement et prions pour
son Messager Ahmad [s].
Ce sermon
a été délivré par l' Imam ‘Ali (a) a l' occasion d' une cérémonie de mariage
(nikah), peut-être même son propre
mariage.
Sermon sans la lettre « Alif »
de l’imam Ali Ibn Abi Talib (as)
حمدت وعظمت من عظمت
منته , وسبغت نعمته , وسبقت غضبه رحمته , وتمت كلمته , ونفذت مشيئته , وبلغت قضيته
. حمدته حمد مقر بتوحيده , ومؤمن من ربه مغفرة تنجيه , يوم يشغل عن فصيلته وبنيه .
ونستعينه ونسترشده ونشهد به , ونؤمن به , ونتوكل عليه , ونشهد له تشهد مخلص موقن ,
وتفريد ممتن , ونوحده توحيد عبد مذعن , ليس له شريك في ملكه , ولم يكن له ولي في
صنعه , جل عن وزير ومشير , وعون ومعين ونظير , علم فستر , ونظر فجبر , وملك فقهر ,
وعصي فغفر, وحكم فعدل , لم يزل ولم يزول , ليس كمثله شئ , وهو قبل كل شئ , وبعد كل
شئ , رب متفرد بعزته , متمكن بقوته , متقدس بعلوه , متكبر بسموه , ليس يدركه بصر ,
وليس يحيطه نظر , قوي منيع , رؤوف رحيم , عجز عن وصفه من يصفه , وصل به من نعمته
من يعرفه , قرب فبعد , وبعد فقرب , مجيب دعوة من يدعوه , ويرزقه ويحبوه , ذو لطف
خفي , وبطش قوي , ورحمته موسعه , وعقوبته موجعة , رحمته جنة عريضة مونقة , وعقوبته
جحيم ممدودة موثقة . وشهدت ببعث محمد عبده ورسوله , وصفيه ونبيه وحبيبه وخليله ,
صلة تحظيه , وتزلفه وتعليه , وتقربه وتدنيه , بعثه في خير عصر , وحين فترة كفر,
رحمة لعبيده , ومنة لمزيده , ختم به نبوته , ووضح به حجته فوعظ ونصح , وبلغ وكدح ,
رؤوف بكل مؤمن رحيم , رضي ولي زكي عليه رحمة وتسليم , وبركة وتكريم , من رب رؤوف
رحيم , قريب مجيب . موصيكم جميع من حضر , بوصية ربكم , ومذكركم بسنة نبيكم ,
فعليكم برهبة تسكن قلوبكم ,وخشية تذرف دموعكم وتنجيكم , قبل يوم تذهلكم وتبلدكم ,
يوم يفوز فيه من ثقل وزن حسنته , وخف وزن سيئته , وليكن سؤلكم سؤل ذلة وخضوع ,
وشكر وخشوع , وتوبة ونزوع , وندم ورجوع , وليغتنم كل مغتنم منكم صحته قبل سقمه ,
وشبيبته قبل هرمه فكبره ومرضه , وسعته وفرغته قبل شغله وثروته قبل فقره , وحضره
قبل سفره , من قبل يكبر ويهرم ويمرض ويسقم ويمله طبيبه ويعرض عنه حبيبه , وينقطع
عمره ويتغير عقله . قبل قولهم هو معلوم , وجسمه مكهول , وقبل وجوده في نزع شديد ,
وحضور كل قريب وبعيد , وقلب شخوص بصره , وطموح نظره , ورشح جبينه , وخطف عرينه ,
وسكون حنينه , وحديث نفسه , وحفر رمسه , وبكي عرسه , ويتم منه ولده , وتفرق عنه
عدوه وصديقه , وقسم جمعه , وذهب بصره وسمعه , ولقي ومدد , ووجه وجرد , وعري وغسل ,
وجفف وسجى , وبسط له وهيئ , ونشر عليه كفنه , وشد منه ذقنه , وقبض وودع وسلم عليه
, وحمل فوق سريره وصلي عليه , ونقل من دور مزخرفة وقصور مشيدة , وحجر متحدة , فجعل
في طريح ملحود , ضيق موصود , بلبن منضود , مسعف بجلمود , وهيل عليه عفره , وحشي
عليه مدره , وتخفق صدره , ونسي خبره , ورجع عنه وليه وصفيه ونديمه ونسيبه , وتبدل
به قريبه وحبيبه , فهو حشو قبر , ورهين قفر , يسعى في جسمه دود قبره , ويسيل صديده
على صدره ونحره , يسحق تربه لحمه , وينشف دمه ويرم عظمه , حتى يوم محشرة ونشره ,
فينشر من قبره وينفخ في صوره , ويدعى لحشره ونشوره , فتلم بعزه قبور , وتحصل سريرة
صدور , وجئ بكل صديق , وشهيد ونطيق , وقعد للفصل قدير , بعبده خبير بصير , فكم من
زفرة تعنيه , وحسرة تقصيه في موقف مهيل ومشهد جليل بين يدي ملك عظيم بكل صغيرة
وكبيرة عليم , حينئذ يجمعه عرفه ومصيره , قلعة عبرته غير مرحومة , وصرخته غير
مسموعة , وحجته غير مقبولة , تنشر صحيفته , وتبين جريرته , حين نطر في سور عمله ,
وشهدت عينه بنظره , ويده ببطشه , ورجله بخطوه , وفرجه بلمسه , وجلده بمسه , وشهد
منكر ونكير , وكشف له من حيث يصير , وغلل ملكه يده , وسيق وسحب وحده , فورد جهنم
بكرب وشده , فظل يعذب في جحيم , ويسقى شربة من حميم , يشوى وجهه , ويسلخ جلده ,
ويضربه زبينه بمقمعة من حديد , يعود جلده بعد نضجه وهو جلد جديد , يستغيث فيعرض
عنه خزنة جهنم , ويستصرخ فلم يجده ندم ة, ولم ينفعه حينئذ ندمه . نعوذ برب قدير من
شر كل مضير , ونطلب منه عفو من رضي عنه , ومغفرة من قبل منه , فهو ولي سؤلي ,
ومنجح طلبتي , فمن زحزح عن تعذيب ربه , جعل في جنة قربه , خلد في قصور مشيده ,
وملك حور عين وعده , وطيف عليه بكؤوس , وسكن في جنة فردوس , وتقلب في نعيم , وسقي
من تسنيم , وشرب من عين سلسبيل قد مزج بزنجبيل , ختم بمسك , مستديم للملك , مستشعر
بسرور , يشرب من خمور , في روض مغدق , ليس يبرق , فهذه منزلة من خشي ربه , وحذر
ذنبه ونفسه , قوله قول فصل , وحكمه حكم عدل , قص قصص , ووعظ نص , بتنزيل من حكيم
حميد , نزل به روح قدس متين , مبين من عند رب كريم , على نبي مهدي رحمة للمؤمنين ,
وسيد حلت عليه سفره ,مكرمون برره , وعذت برب عليم حكيم , قدير رحيم , من شر عدو
ولعين رجيم , يتضرع متضرع كل منكم , ويبتهل مبتهلكم , ويستغفر رب كل مذنوب لي ولكم
(تمت) والله أعلم . ثم قرأ بعدها قوله تعالى { تلك الدار الآخرة نجعلها للذين لا
يريدون علوا في الأرض ولا فسادا والعاقبة للمتقين
Les Ansars voulaient prêter allégeance à
Ali (as)
Tarikh At-Tabari
Les Ansar dirent un Emir de chez nous et un Emir de chez vous, mais Abu
Bakr à dit : « Un Emir de chez nous et un Ministre de chez vous.
Ensuite Abu Bakr a dit : « j’agréer pour vous l’un de ces deux hommes
Omar ou Oubaydah …
Ensuite Omar s’est leva et lui prêta (à Abu Bakr) allégeance et ensuite les
gens lui ont prêté allégeance, Cependant les Ansar ou une partie des
Ansar dirent : « Nous ne prêterons allégeance qu’à Ali (as). ».
فقالت الأنصار أو بعض الأنصار : لا نبايع إلا عليا
Les
récits historiques disent que le jour de la mort du Messager d’Allah (paix
sur lui et sa famille),
certains compagnons parmi les Ansars, ne voulant pas que le pouvoir leur
échappe et aille entre d’autres mains se sont réunis dans la Saqifa des Banu
Sa’ida s'apprêtaient à désigner
Sa'd ibn Oubaydha à la tête des musulmans. Les Mouhajirine dont Omar et Abu
Bakr ayant eu vent de cet évènement se précipitèrent à la Saqifa afin de
confronter les Ansar, le ton s’éleva et une virulente dispute s’en est suivi,
chacun des deux groupe voulaient faire prévaloir leur mérites, au point ou les
épées furent sorties de leur fourreau, et Omar de prononcer cette fameuse phrase :
« qu’Allah anéantisse, Oubaydha ».
Puis on rapporte que Omar
durant cet instant critique prit la main de son ami Abu Bakr et lui prêta
allégeance les mouhajirine l’on suivi mais les Ansar dirent : « Nous ne
prêterons allégeance qu’à Ali (as). »
Les Ansar voyant leur plan
de s’accaprer du pouvoir leur échapper se sont finalement ravisés et se sont
tournés vers Ali (as) qui avait été désigné par le Prophète (s) le jour de
Ghadir Khum.
Ibn Hajar Al-‘Asqalani – Fath al-Bari Charh
Sahih Al-Bukhari (volume 15 – page 654)
Ibn Hajar dit : Et concernant cette parole « Ali et Al-Zubayr et ceux qui
étaient avec eux se sont opposé à nous (à Abu Bakr) », dans la narration
rapporté par Malik et Mar’mar que Ali et Al-Zubayr et ceux qui étaient avec eux
se sont réfugié dans la maison de Fatima fille du Prophète (paix sur lui et sa famille).
Ici ceux qui
qui étaient avec Ali (as) dans l’opposition c’était bien une partie des
Ansar.
Ibn Al-Athir - Al-Kamil fi At-Tarikh
Lorsque le Messager d’Allah (paix sur lui et sa
famille) est décédé, et les Ansar ce sont réuni dans la Saqifa
des Bani sa’ida, afin de prêter allégeance à Sa’d Ibn Ubada, puis Abu Bakr
ayant été informé de cela, il s’est précipité avec Omar et Ubaidah Al-Jarah à
la Saqifa, en s’exclamant : qu’est-ce que c’est que cela !, ils (les Ansar) dirent
: « Désignons un Emir de chez vous et un Emir de
chez nous » Abu Bakr dit alors : « Plutôt un émir de chez nous et un
ministre de chez vous », puis Abu Bakr dit : « Et j’agréer l’une de ces deux
personnes, Omar ou Ubaydah ... »
Alors Omar a dit : « Qui est meilleur qu’un homme que celui que le Prophète
(s) a précédé », alors
il a prêté allégeance à Abu Bakr et les gens lui ont prêté allégeance
également.
Mais les
Ansar certains parmi eux ont dit : « Nous ne prêterons allégeance qu’à
Ali », il a été dit que Ali, et les Banu Hachim et Zubeyr
et Talha ont refusé également de prêté allégeance à Abu Bakr et Zubeyr à dit :
« je ne déposerais mon épée que si Ali prête aussi allégeance », alors Omar Ibn
Al-Khattab a dit : prenez son épée et frappez-le avec une pierre » puis Omar
les a emmener pour qu’il prête allégeance à Abu Bakr.
لما توفي رسول الله - صلى الله عليه وسلم - اجتمع الأنصار في سقيفة بني ساعدة ليبايعوا سعد بن عبادة ، فبلغ ذلك أبا بكر، فأتاهم ومعه عمر وأبو عبيدة بن الجراح، فقال : ما هذا ؟ فقالوا : منا أمير، ومنكم أمير . فقال أبو بكر : منا الأمراء، ومنكم الوزراء . ثم قال أبو بكر : قد رضيت لكم أحد هذين الرجلين عمر وأبي عبيدة أمين هذه الأمة . فقال عمر : أيكم يطيب نفسا أن يخلف قدمين قدمهما النبي - صلى الله عليه وسلم - ؟ فبايعه عمر وبايعه الناس . فقالت الأنصار أو بعض الأنصار : لا نبايع إلا عليا . قال : وتخلف علي، وبنو هاشم، والزبير، وطلحة - عن البيعة . وقال الزبير : لا أغمد سيفا حتى يبايع علي . فقال عمر : خذوا سيفه واضربوا به الحجر، ثم أتاهم عمر ، فأخذهم للبيعة
Abu Bakr Al-Khallal - Al-Sunnah
Zakariya Ibn Yahya m’a informé qu’Abu Talib leur a dit qu’il
avait questionné Abu Abdullah (Ahmad Ibn Hanbal) à propos de la signification
de cette parole du Prophète (paix sur lui
et sa famille) pour Ali (as) « Pour celui dont je suis le Mawla, Ali est
également son Mawla » Il (Ahmad Ibn Hanbal) lui dit : « Ne parle pas de ceci, rapporte le tel quel »
Commentaire : La chaîne de transmission est SAHIH
Ce
récit témoigne du malaise que provoque ce hadith chez les savants sunnites,
Ahmad Ibn Hanbal demande à ceux qui s’interrogent sur ce hadith de ne pas
chercher à comprendre, à trouver le véritable sens de ces paroles du Prophète (paix
sur lui et sa famille)
pour Ali (as). Cependant ces paroles sont d’une grande importance car elle ont
été prononcées par le Messager d’Allah (s) durant l’un de son dernier sermon,
comment dans ce cas négliger ces paroles et ne pas chercher à en comprendre le
sens, et demander à ceux qui s’y intéressent de simplement rapporter ces propos,
sans chercher à comprendre ?
La
seule explication c’est que Ahmad Ibn Hanbal connaît parfaitement le sens des
ces paroles, comme étant : « Pour celui dont je suis le Maître
(Mawla), Ali est également son Maître (Mawla) » car autrement si le mot
Mawla signifie « une personne avec qui on a des liens d'amitié, de fraternité
et d'amour » en Islam, pour quelle raison alors Ahmad Ibn Hanbal refuserait-il
à ce qu’on d’expliquer, de donner la signification de cette parole du Prophète
(s) en faveur de Ali (as).
Minhaj al-Imam Ahmad fi i’lal Al-Hadith - منهج الإمام أحمد في إعلال الأحاديث (v1-p 252,253)
Al-Athram a dit : Et Abu Abdallah (Aḥmad) nous a raconté un ḥadith à
travers untel, d’après Ribaḥ, d’après Abi Ayoub qu’il est allé auprès de Ali
avec un groupe des Ansar et ils l’ont salué en lui disant : « As-Salamu
Alayka ya mawlana (que la paix soit sur toi ô notre mawla)». Lorsqu’il il a fini de le raconter, il (Ahmad) a dit : « Les gens
Koufa viennent avec des récits étranges » ...
Et ce hadith a été rapporté par Ahmad dans son
Musnad d’après Riyah Ibn Al-Harith qui dit : « Un groupe de personnes est venu
auprès de Ali à Al-Rahbah (près de Kufa ), ils l’ont salué en lui disant : « As-Salamu Alayka ya mawlana (que la paix
soit sur toi ô notre mawla)», Ali leur a répondu : « Comment pourrai-je être votre mawla alors que vous
êtes un peuple arabe » Ils ont répondu: « Nous avons entendu le
Messager d'Allah (paix sur lui et sa famille) dire le jour de Ghadir Khum : « Celui dont je suis le mawla, alors celui-ci (Ali) est
également son mawla » Riyah rajoute : « lorsqu’ils sont partis, je
les ai suivis et j’ai demandé qui ils étaient, on m’a dit que ce sont des gens
parmi les Ansar et parmi eux il y avait Abou Ayoub al-Ansari.
Ce hadith a été rapporté par Ibn Abi ‘Assim et At-Tabarani par la voie de
Charik …, rapporté par At-Tabarani par une autre voie d’après Charik …
Al-Haythami a dit : ces rapporteurs sont digne de confiance, et Al-Albani
a dit : Cette
chaîne de transmission est Excellente, ses
rapporteurs sont digne de confiance
L’imam Aḥmad a clairement montré sa réprobation (du ḥadith), en raison de
ses propos "ils viennent avec des récits étranges" souligne le fait
qu’il (le ḥadith) est munkar (rejeté). Il indique également que la raison de ce
rejet est dû au fait que les rapporteurs sont Koufites, qui étaient connus pour
leur chiisme, et ce ḥadith
fait partie de ce qui RENFORCE leur madhhab (des chiites).
قال الأثرم وحدثنا أبو عبد الله بحديث جسر كذا، عن رباح كذا، عن أبي أيوب أنه جاء إلى عليّ ومعه رهط من الأنصار فقالوا السلام عليك يا مولانا فلما فرغ منه قال : الكوفيون يجيئون بالعجائب
وهذا الحديث أخرجه أحمد في المسند قال: حدثنا يحيى بن آدم، حدثنا حَنَش بن الحارث بن لقيط النخعي الأشجعي، عن رياح بن الحارث قال : جاء رهطٌ إلى علي بالرَّحبَة فقالوا : السلام عليك يا مولانا. قال : كيف أكون مولاكم وأنتم قومٌ عرب. قالوا: سمعنا رسول الله صلى الله عليه وسلم يومَ غدير خُمٍّ يقول: من كنتُ مولاه فإن هذا مولاه، قال رياح : فلما مضوا تبعتُهم فسألت: من هؤلاء؟ قالوا : نفرٌ من الأنصار فيهم أبو أيوب الأنصاري
ورواه ابن أبي عاصم، والطبراني، من طريق شريك، عن حنش ابن الحارث به. ورواه الطبراني من وجه آخر عن شريك، عن الحسن بن الحكم، عن رياح بن الحارث به. قال الهيثمي: ورجاله ثقات. وقال الألباني هذا إسناد جيد رجاله ثقات
وأشار الإمام أحمد إلى استنكاره، فإن قوله : يجيئون بالعجائب إشارة إلى أنه منكر. وأشار إلى أن علة النكارة كونه من رواية الكوفيين وهم معروفون بالتشيّع، وهذا الحديث مما يقوي مذهبهم
وهذا الحديث أخرجه أحمد في المسند قال: حدثنا يحيى بن آدم، حدثنا حَنَش بن الحارث بن لقيط النخعي الأشجعي، عن رياح بن الحارث قال : جاء رهطٌ إلى علي بالرَّحبَة فقالوا : السلام عليك يا مولانا. قال : كيف أكون مولاكم وأنتم قومٌ عرب. قالوا: سمعنا رسول الله صلى الله عليه وسلم يومَ غدير خُمٍّ يقول: من كنتُ مولاه فإن هذا مولاه، قال رياح : فلما مضوا تبعتُهم فسألت: من هؤلاء؟ قالوا : نفرٌ من الأنصار فيهم أبو أيوب الأنصاري
ورواه ابن أبي عاصم، والطبراني، من طريق شريك، عن حنش ابن الحارث به. ورواه الطبراني من وجه آخر عن شريك، عن الحسن بن الحكم، عن رياح بن الحارث به. قال الهيثمي: ورجاله ثقات. وقال الألباني هذا إسناد جيد رجاله ثقات
وأشار الإمام أحمد إلى استنكاره، فإن قوله : يجيئون بالعجائب إشارة إلى أنه منكر. وأشار إلى أن علة النكارة كونه من رواية الكوفيين وهم معروفون بالتشيّع، وهذا الحديث مما يقوي مذهبهم
Nous
avons une deuxième preuve en ce qui concerne la réprobation d’Ahmad Ibn Ahmad
concernant la signification du hadith «
Pour celui dont je suis le Mawla, Ali est également son Mawla » nous apprenons
que Ahmad Ibn Hanbal rejette un hadith authentique (sahih) qui dit qu’un
groupe de compagnons des ansar ont salué l’Iimam Ali (as) par ces termes :
«
As-Salamu Alayka ya mawlana (que la paix soit sur toi ô notre mawla) » en
référence au hadith du Messager d’Allah (paix sur lui et sa famille) : «
Pour celui dont je suis le Mawla, Ali est également son Mawla » cependant cette
fois encore Ahmad Ibn Hanbal rejette ce hadith sahih car il connait très bien
que le sens du terme « Mawla » signifie bien « Maître ».
L’Imam Ali rappel aux gens les paroles
du Prophète (paix
sur lui et sa famille) « Pour celui dont je suis le Mawla alors
Ali est aussi son Mawla. » le jour de Ghadir Khum
Musnad Ahmad
Hadith 641 - D’après Zadhan Abi Omar (Al-kindi) qui dit :
« J’ai
entendu Ali à Al-Rahba qui adjurait les gens en disant : « Que ceux
qui ont entendu les propos du Prophète (paix sur lui et sa famille) le jour
de Ghadir Khum qu’ils se lèvre » alors treize personnes se sont levés pour
témoigner qu’ils ont bien entendu le Prophète (s)
dire : « Pour
celui dont je suis le maître alors Ali est également son maître »
Commentaire : la chaîne de transmission est FAIBRE car
certains rapporteurs sont inconnus… mais
le contenu du hadith est SAHIH, il a été rapporté par beaucoup de
voies, Al-Manawi l’a mentionné dans Charh Al-Jabir Al-Saghir au hadith 9000
d’après As-Suyouti qui dit : « le
hadith est moutawatir »
Hadith 670 - D’après Ziyad ibn Abi Ziyad qui dit : « J’ai
entendu Ali Ibn Abi Talib qui adjurait les gens en disant : « J’adjure
par Allah, tous hommes musulmans qui ont entendu les propos du Messager d’Allah
(paix
sur lui et sa famille), le jour de Ghadir Khum de se lever pour témoigner ». Alors
douze personnes qui ont assisté à la bataille de Badr se sont levés pour témoigner.
Commentaire : la chaîne de transmission est SAHIH
Hadith 950 - D’après Zayd Ibn Yathi’ qui dit : « Lorsque
Ali était à Al-Rahba il adjura les gens en disant : « Que ceux
qui ont entendu les propos du Prophète (paix sur lui et sa famille) le jour
de Ghadir Khum qu’ils se lèvre ». Six personnes se sont levé du avant
Sa’id et six avant Zayd, ils ont témoignés qu’ils ont bien entendu le Messager
d’Allah (s) dire à
propos de Ali (as) le jour
de Ghadir Khum : « Allah (awj) n’a-t-il
pas autorité sur les croyants ? » ils répondirent
« Oui » puis le Prophète (s) proclama : « Ô Allah pour celui dont je suis le
maître alors Ali est également son maître. Ô Allah soit le maître de celui qui le
prends pour maîte et l’ennemi de celui qui le prend comme ennemi »
Commentaire : la chaîne de transmission est SAHIH
Hadith 951 - D’après ‘Amru d’après Sa’id, d’après Zayd qui rapporte le même
hadith avec cette ajout : « Ô Allah pour celui dont je suis le maître
alors Ali est également son maître. Ô Allah sois le maître de celui qui le
prends pour maître et l’ennemi de celui qui le prend comme ennemi et accorde
la victoire à celui qui l’assiste; renie celui qui l’abandonne ».
Commentaire : la chaîne de transmission est SAHIH
Hadith 961 - D’après Abdurahman Ibn Abi Layli qui dit : « J’ai
été témoin, Lorsque Ali (as) adjura les gens était à Al-Rahba en
disant : « Je
vous adjure par Allah (awj) que ceux qui ont entendu les propos du Messager
d’Allah (paix
sur lui et sa famille) le jour de Ghadir Khum de se levrer et témoigner »
alors douze personnes qui ont assisté à la bataille de Badr se sont levés, ils
dirent : « Nous témoignons que nous avons entendu le Messager d’Allah
(s) dire le
jour de Ghadir Khum : « N’ai-je pas plus de droit sur les croyants plus qu’ils n’en ont
sur eux-mêmes ? » Oui répondirent-ils, ensuite il a dit : « Pour celui dont je suis le
maître,alors Ali est également son Maître. Ô Allah sois l’Allié de ses Allié et
soit l’ennemi de ses ennemis »
Commentaire : la chaine de transmission est SAHIH
Hadith 23001 - D’après Sa’id Ibn Wahb qui dit : « Ali (as) adjura
les gens, alors six homme ou cinq des compagnons du Prophète (paix sur
lui et sa famille) se
sont levé pour témoigner qu’ils ont entendu le Messager d’Allah (s)
dire : « Pour
celui dont je suis le Maitre alors Ali est également son Maitre »
Commentaire : la chaine de transmission est SAHIH
Hadith 19198 - D’après Abu Tufayl qui dit: « L’Imam Ali (as) rassembla
les gens dans la plaine de Rahbah; puis il leur a dit : « J’adjure
par Allah, tous musulmans présents qui ont entendu la proclamation du Messager
d’Allah (paix
sur lui et sa famille), le jour de Ghadir Khum, de se lever, trente personnes
se sont levées pour témoigner ». Abu
Nur’aym a dit : « Beaucoup de gens se sont levés et ont
témoigné, lorsqu’il a pris sa main (de Ali) le Prophète (s) a dit
aux gens : « Savez vous que j’ai priorité sur les croyants plus
qu’ils n’ont sur eux même ? » ils ont répondu : « OUI, ô
Messager d’Allah » Il a continué : « Pour
celui dont je suis le Mawla alors Ali est également son, mawla … » ensuite Abu Tufayl dit : « Je suis sorti
avec un doute en moi, je suis allé voir Zayd Ibn Arqam et je lui ai dit : « J’ai entendu Ali dire CECI CELA, il
m’a répondu : « Pourquoi tu rejette / doute ? J’ai entendu le
Messager d’Allah (s) dire
cela à Ali (as). »
Commentaire de
Chu’ayb Al-Arnaout : La chaine est SAHIH et
ses rapporteurs sont tous dignes de confiance,
ce sont les rapporteurs
des Cheikheyn (Bukhari et Muslim) excepté Fatr Ibn Khalifa, qui est un rapporteur des SUNAN
(Tirmidhi, Ibn Majah, Nassai, etc… ) et il est digne de confiance.
Ce hadith
a aussi été rapporté par Ibn Kathir dans Al-Bidaya wa Al-Nihaya volume 11, page
66.
Hadith 23037 - D’après Zayd Ibn Arqam qui dit : « Ali (as) demanda
au gens de témoigner en leur disant : « J’adjure
par Allah les hommes qu’ils ont entendu les propos du Prophète (paix sur lui et
sa famille) : « Ô Allah
pour celui dont je suis le maître alors Ali est également son maître. Ô Allah
sois l’allié de celui qui le prends pour allié et l’ennemi de celui qui le
prend comme ennemi » alors six
personnes se sont levé pour témoigner. »
Commentaire : la chaîne de transmission est HASSAN
Pourquoi Abu Tufayl était si perturbé par les propos
qu’il avait entendu de Ali (as) au point où il alla trouver Zayd Ibn Arqam
pour le questionner à propos de ce discours étrange qu’il a entendu de Ali
(as) ?
Si Abu
Tufayl était si perturbé, c’est parce qu’Abu Tufayl avait très bien compris le
sens du mot mawla comme étant celui de l’Autorité, Ali (as) à simplement
rappelé ce que le Messager d’Allah (s) avait dit le jour de Ghadir Khum en
levant la main de Ali, pour que tout le monde puisse la voir et en disant « pour
celui dont je suis le maitre (mawla) alors Ali est également son maitre (mawla)
» car autrement si le le mot mawla dans ce contexte avait pour sens l’alliance,
la proximité, l’amitié, le soutien.., Abu Tufayl n’aurait aucune raison de
douter, des paroles de Ali (as).
Résumé :
D’après
le hadith, l’imam Ali (s) à demandé aux compagnons présent le jour de Ghadir
Khum de se lever pour témoigner qu’ils ont bien entendu le Prophète (paix sur
lui et sa famille)
dire en sa faveur : « pour qui je suis le Maître, alors Ali est aussi
son Maître », dans le
sens maître, tuteur, gardien, celui qui a Autorité sur les croyants après le
Prophète (s), Abu Tufayl qui était à ce moment présent, à été surpris et c’est
le moins que l’ont puisse dire des propos de Ali (as) malgré le fait que
plusieurs personnes ce soient levées pour témoigner Abi Tyfayl dit lui-même qu’il est sorti de cette réunion
avec un doute en lui.
Il
est allé trouver Zayd Ibn Arqam, pour demander une confirmation, et qui lui
certifie que ce que Ali (as) à dit est la vérité car il a lui-même entendu le
Prophète (s) dire cela.
Si
pour les sunnites le mot « Mawla » a été employé par Ali à ce moment
dans le sens de (allié, ami, proximité etc…), comment expliquer dans ce cas
l’attitude d’Abu Tufayl ?
-
Pourquoi Abi Tyfayl a-t-il eu cette attitude de doute et incertitudes vis-à-vis
du discours de Ali, s’il voulait simplement demander aux gens de témoigner de
l’alliance et de l’amitié qu’il a avec les croyants, la fraternité, l’alliance,
l’amitié entre musulmans ne sont-ils pas des principes élémentaires, qui
régissent les liens entre musulmans ? il est évident que oui.
-
Pourquoi Abu Tufayl n’avait-il pas compris ce principe élémentaire en islam et
doutait de ce que Ali avait dit, au point de demander la confirmation à Zayd, à
savoir si c’est vrai que Ali et l’allié et l’ami des croyants, à moins que Ali
serait d’une autre religion que l’islam, dans ce cas on pourrait douter qu’il
puisse être, le frère, l’allié ou l’ami des croyants, ce n’est pas logique,
cela n’a aucun sens.
-
Pourquoi Zayd Ibn Arqam aurait-t-il dit à Abu
Tufayl : « Pourquoi tu doute de ce que Ali a dit » ce qui
signifie que Abu Tufayl ne croyants dans les propos de Ali (as), avant que Zayd ne
confirme que ce que Ali (as) a dit, est bien la vérité, et qu’il avait entendu
lui-même du Messager d’Allah (paix sur lui et sa famille).
-
Pourquoi Ali (as) des années après la mort du Messager d’Allah (s), aurait-il
encore besoin de faire témoigner les gens qu’il est bien leur frère, allié,
ami … ? avait-il perdu ce statut fondamental en islam qui fait que les
croyants sont les frères et les alliés des uns et des autres ?
Si
l’imam Ali (as) voulait simplement rappeler aux gens qu’il est leur ami, frère
allié, etc … aurait-il vraiment besoin de demander aux gens de témoigner de
cette proximité en se rappelant d’un évènement qui s’est produit des années
auparavant, il aurait tout simplement cité les versets coranique qui
mentionnent le principe de fraternité, d’alliance etc … en islam cela aurait
été plus approprié de se référer au Coran.
La
seule réponse logique et raisonnable à toutes ces questions est la
suivante :
Ali
(as), avait demandé aux gens de témoigner que le Prophète (s) l’a bien désigné
le jour de Ghadir Khum comme étant celui qui a l’autorité sur tout les croyants
après lui par ces termes : « Pour celui dont je suis le maitre
alors Ali est également son maitre ».
Cependant
ce droit à été usurpé par Abu Bakr, Omar, et Othman, d’où l’incertitude, d’Abi
Tufeyl et son doute vis-à-vis des paroles de Ali, il est donc allé demander à
Zayd Ibn Arqam si le Prophète à bien dit cela à Ali le jour de Ghadir Khum,
d’où la réponse de Zayd qui lui a répondu pourquoi tu doute, ou pourquoi tu ne
reconnaît pas, j’ai entendu le Prophète dire cela à Ali.
Un
jeune homme se désavoue d’Abu hourayra en rapport avec le hadith de Ghadir Khum
Ibn Abi Chayba - Al-Mussanaf
D’après Yazid Al-Awdi, d’après son père qui dit : « Abu Hourayra
est entré dans mosquée et nous nous somme rassemblé autour de lui, puis un
jeune homme se leva alors et dit : « Je
t’adjure par Allah (awj), as-tu entendu le Messager d’Allah (paix
sur lui et sa famille) dire : « Pour
celui dont je suis le maître, Ali est également son maître, ô Allah sois
l’allié de celui qui le prends pour allié et l’ennemi pour celui qui le prend
pour ennemi. » ?
« Oui »
répondit Abu Hourayra, alors le jeune homme lui
dit : « Je
me désavoue de toi, je témoigne que tu as été l’ennemi des ses allié et l’allié
de ses ennemis »
Le rapporteur dit : « Les gens lui jetèrent
des cailloux » (sur le jeune homme)
حدثنا شريك عن أبي يزيد الأودي عن أبيه قال : دخل أبو هريرة المسجد فاجتمعنا إليه ، فقام إليه
شاب فقال : أنشدك بالله، أسمعت رسول الله صلى الله عليه وسلم يقول من كنت
مولاه فعلي مولاه، اللهم وال من والاه وعاد من عاداه، فقال : نعم، فقال
الشاب : أنا منك بريء، أشهد أنك قد عاديت من والاه وواليت من عاداه ، قال
" فحصبه الناس بالحصى
Commentaire : Abu Yazid Al-Awdi, c’est Dawad
Ibn Yazid Al-Awdi et il es FAIBLE
MAIS, le hadith a été rapporté par Al-Khatib
(Al-Baghdadi) dans « Tarikh Baghdad » 8/290 selon une autre voie que
celle d’Abu Hourayra et sa chaîne de transmission est HASSAN
inchallah
Un
homme aurait-il fait un long voyage dans le but de savoir si le Prophète (s) a
vraiment dit que Ali (as) est l’ allié des
croyants ?
At-Tabarani – Al-Mu’jam Al Kabir
Abdullah ibn Al-Chaybani raconte : « J'étais
assis dans une assemblée de la tribu des bani Al-Arqam, lorsqu'un homme sur une
monture s'approcha jusqu'à ce qu'il fit halte à côté de l'assemblée qu'il salua
et puis il dit : « Y a-t-il parmi vous
un certain Zayd ? »
- Ils répondirent : « Oui, voici Zayd », alors l’homme lui dit : « Je t'adjure par Allah dont il n'y a de Dieu excepté Lui ô Zayd !
As-tu entendu l'Envoyé d'Allah (s) dire à Ali : « Celui dont je
suis son mawla Ali est aussi son mawla, ô Allah sois l'allié de celui qui le
prend pour allié et l'ennemi de celui le prend pour ennemi ? » Zayd lui répondit : « OUI » (je l'ai bien
entendu). Ensuite, l'homme s'en alla ».
عَنْ أَبِي عَبْدِ اللَّهِ الشَّيْبَانِيِّ، قَالَ : كُنْتُ جَالِسًا فِي مَجْلِسِ بَنِي الأَرْقَمِ ،
فَأَقْبَلَ رَجُلٌ، مِنْ مُرَادٍ يَسِيرُ عَلَى دَابَّتِهِ حَتَّى وَقَفَ
عَلَى الْمَجْلِسِ فَسَلَّمَ ، فَقَالَ : أَفِي الْقَوْمِ زَيْدٌ
؟ قَالُوا : نَعَمْ، هَذَا زَيْدٌ ، فَقَالَ : أَنْشُدُكَ بِاللَّهِ
الَّذِي لا إِلَهَ إِلا هُوَ يَا زَيْدُ، أَسَمِعْتَ رَسُولَ اللَّهِ
صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ، يَقُولُ لِعَلِيٍّ : " مَنْ كُنْتُ مَوْلاهُ فَعَلِيٌّ مَوْلاهُ، اللَّهُمَّ وَالِ مَنْ وَالاهُ وَعَادِ مَنْ عَادَاهُ ؟ " قَالَ : نَعَمْ، فَانْصَرَفَ عَنْهُ الرَّجُلُ
Je crois
personnellement, que le récit rapporté par At-Tabarani et celui-ci rapporté par
Ahmad dans son Musnad, fait référence aux mêmes faits, et l’identité de l’homme
qui a fait ce voyage pour rencontrer Zayd Ibn Arqam n’est autre qu’Abu Tufayl.
Musnad Ahmad
Hadith 19198 - D’après Abu At-Tufayl qui dit : « L’Imam Ali rassembla les gens
dans la plaine de Rahbah ; puis il leur a dit : « J’adjure
par Allah, tous musulmans présents qui ont entendu la proclamation du Messager
d’Allah (paix sur lui et sa famille), le jour de Ghadir Khum, de se lever,
trente personnes se sont levées pour témoigner ». Abu Nur’aym a dit : « Beaucoup de gens se sont levés
et ont témoigné, lorsqu’il a pris sa main (de Ali) le Prophète (s) a dit aux
gens : « Savez vous que j’ai priorité sur les croyants plus
qu’ils n’ont sur eux même ? » ils ont répondu :
« OUI, ô Messager d’Allah » ; puis il a continué : « Celui
dont je suis le Mawla alors Ali est également son, mawla … » ensuite Abu Tufayl dit : « je suis sorti
avec un doute en moi, je suis allé voir Zayd Ibn Arqam et je lui ai dit : « J’ai entendu Ali dire CECI CELA, il
m’a répondu : « Pourquoi tu rejette / doute ? J’ai entendu le
Messager d’Allah (s) dire cela à Ali (as). »
Commentaire de
Chu’ayb Al-Arnaout : La chaîne est SAHIH et
ses rapporteurs sont tous dignes de confiance,
ce sont les rapporteurs
des Cheikheyn (Bukhari et Muslim) excepté Fatr Ibn Khalifa, qui est un rapporteur des SUNAN
(Tirmidhi, Ibn Majah, Nassai, etc… ) et il est digne de confiance.
Ce
hadith a également été rapporté par Ibn Kathir dans Al-Bidaya wa Al-Nihaya
volume 11, page 66.
Si
nous admettons que le Prophète (paix sur lui et sa famille) a bien dit
le jour de Ghadir Khum : « Celui dont je suis le Mawla alors
Ali est également son Mawla » dans le sens de « proximité »,
« amitié », « alliance, … », qu’il a
vis-à-vis de Ali et pour prendre la défense de Ali en disant que Ali est l’ami
ou l’allié des croyants et que selon les sunnites le contexte est clair qu’il
ne pouvait s’agir que de cela et en aucun cas d’annoncer sa succession en
disant que Ali est le « maître, chef, … » des croyants après
lui.
Dans
ce cas comment expliquer la démarche de cet homme qui a fait un long voyage à
cheval dans le but de rencontrer Zayd Ibn Arqam afin qu’il l’éclaire sur un
doute qu’il a vis-à-vis d’un récit du Messager d’Allah (s) à propos de Ali (as).
Selon
le récit l’homme doutait d’une chose, mais qui pour les sunnite était pourtant
claire, cet homme aurait-il fait un voyage à cheval, pour rencontrer Zayd Ibn
Arqam simplement pour lui demander si le Prophète (s) a bien dit que Ali est bien l’allié ou l’ami de tous les
croyants ? C’est comme si les propos du Prophète (s) étaient
tellement étonnants, incroyables que cet homme doutait que Ali puisse être
l’allié ou l’ami des croyants et il a fait tout ce chemin pour demander confirmation
à Zayd Ibn Arqam si le Prophète à vraiment dit que Ali est l’allié, l’ami des
autres croyants ?
Est-ce logique qu’un homme
puisse parcourir une longue distance à cheval, juste pour entendre ce qui est
clairement mentionné dans le Coran concernant l’amitié, la fraternité et
l’alliance entre croyants ? Alors qu’il lui aurait suffi simplement
d’ouvrir le Coran et de lire les versets qui parlent des liens de fraternité et
d’allience entre croyants, La fraternité en Islam est la base qui régit les
relations entre croyants tout de même, exemple :
Sourate Les Appartements Verset 10
« Les croyants ne sont que des frères. Établissez
la concorde entre vos frères,... »
Sourate Les Femmes Verset 139
« Ceux qui prennent pour alliés des mécréants au
lieu des croyants … »
Par
contre si le Prophète (s) a bien dit :
« Pour
celui dont je suis le mawla alors Ali est également son mawla » dans le
sens de l’autorité, alors tout s’explique et la démarche de cet homme trouve
tout son sens.
Il
est normale de vouloir connaître la vérité sur le statut de Ali en tant que
Maître de tous les croyants après le Prophète (paix sur lut et sa famille),
même au prix d’un long voyage.
Cet
homme a très certainement entendu parler de cette parole du Mesager d’Allah (paix
sur lui et sa famille) concernant Ali (as) qu’il est le maitre de tout les
croyants après le Messager d’Allah (s), mais étant donné que le Califat à été usurpé
par Abu Bakr puis par la suite Omar et Othman, il est légitime que cet homme
fasse ce périple afin de rencontrer Zayd Ibn Arqam pour savoir si le Prophète (s)
a bien dit que « Ali est le maitre de tous les croyants », que Ali est
le véritable successeur du Messager d’Allah (s).
Les
hadiths « Ali
est le Wali de tous les croyants et croyantes après moi » - « Pour
celui dont je suis le Mawla Ali est aussi son Mawla » sont des
vertus EXCLUSIVES de l’imam Ali Ibn Abi Talib (as)
Al-Hakim –
Al-Mustadrak
Ibn Abbas témoigne dans ce hadith et dit : « Vous
insultez un homme (Ali) qui possède quelques dizaines de vertus EXLUSIVES que
personne d’autre ne possède après lui… » puis Ibn
Abbas cite toutes les vertus et parmi celles-ci :
« Ali
est le « Wali » de tous les croyants et croyante après moi. »
« Pour
celui dont je suis le « mawla » Ali est aussi son « mawla. »
Al-Hakim dit : Ce hadith est SAHIH et Dhahabi confirme et dit SAHIH également
Le même
hadith est rapporté par Ahmad, Al-Haythami, Tabarani, Nassa’i, Ibn Hajar, Ibn
Kathir
Si
le sens du mot «Wali / Mawla» a pour sens comme le prétendent nos frères
sunnites « la proximité, l’alliance, l’amitié, la fraternité … » en
quoi cela consiste t-il une exclusivité propre à Ali ? puisque tous les
croyants sont les alliés, frères, amis etc … des uns et des autres
En
revanche si le mot «Wali / Mawla» à bien pour signification « l’autorité »
dans ce cas les paroles d’Ibn Abbas deviennent claires comme de l’eau de roche,
Ali est le « Maître » de tous les croyants et croyante après le
Messager d‘Allah (paix
sur lui et sa famille).
Ibn
Taymiya – Minhaj Sunnah Nabawiya
Ibn Taymiya dit : « Sachez que la raison de la
halte à Ghadir Khum n’avait pas pour objectif de légiférer l’autorité de Ali ni
son droit, ni son Imamat ni rien d’autre. »
Cependant le hadith « Al-Mawla »,
a été rapporté par Tirmidhi et Ahmad Ibn Hanbal dans son Musnad d’après le
Prophète (s), qui a dit : « pour celui
dont je suis le mawla, Ali est également son mawla (man kunto
mawlah fa’Aliyun mawlah) »
Et concernant cet
ajout « Ô Allah sois l’allié de celui qui le prend pour allié et
sois l’ennemi de celui qui le prends pour ennemi » Il ne fait aucun doute que c’est un
mensonge… Jusqu’à ce qu’Ibn Taymiya
dise : et l’autre hadith « Ô
Allah sois l’allié de celui qui le prend pour allié et sois l’ennemi de celui
qui le prend pour ennemi » a été
complètement délaissée par Abu Abdallah (Ahmad Ibn Handal), il ne fait aucun
doute que ces deux-là sont un mensonge (en parlant
d’un deuxième hadith en faveur de Ali).
Ibn Taymiya dit : Il en est de même pour cette
parole : « Tu es le Wali de tous les croyants et croyantes »
c’est également un mensonge.
Ibn Taymiya dit : Et concernant cette parole : « Pour celui dont je suis
le mawla, Ali est également son mawla » « من
كنت مولاه فعلي مولاه » cette parole n’est pas rapportée
dans les Sihah (Bukhari et Muslim), cependant les savants l’ont rapportée mais les gens se sont opposé sur son
authenticité, il a été rapporté d’après Bukhari
et Ibrahim Al-Harbi et la
majorité des gens du savoir du hadith, qu’ils l’ont fortement critiquée et
affaiblis et il a été rapporté d’après Ahmad Ibn Hanbal, qu’il l’a jugé bon
(Hassan) et Tirmidhi l’a jugé bon aussi.
Et Abu Al-Abbas Ibn ‘Uqda à classifié
toutes les chaines de transmission et les a rassemblées dans un livret.
Ibn Taymiya dit : « Et Ibn Hazm a dit :
« Ce qui a été authentifié (SAHIH) parmi les mérites de Ali (as) ce sont ces paroles du
Prophète (s) :
- « Tu es pour moi
dans la même position que Haroun pour Moussa, excepté qu’il n’y a pas de
Prophète après moi ».
- « Demain je
donnerai l’étendard à un homme qui aime Allah et son Messager et qui est aimé
d’Allah et de son Messager ».
- « Ali, ne l’aimera
qu’un croyant et ne le détestera qu’un hypocrite … »
Ibn Taymiya rapporte les
paroles d’Ibn Hazm qui dit : « Et concernant cette parole : « pour celui dont je
suis le mawla, Ali est également son mawla ». Elle n’est pas authentique à
travers aucunes chaînes de transmission digne de confiance à la base, et le reste des hadiths par
lequel les rawafidhs (chiites) argumentent sont fabriqués…
Résumons
les déclarations du nassibi Ibn Taymiya qui dit :
- concernant cette
parole : « Ô Allah sois l’allié
de celui qui le prend pour allié et sois l’ennemi de celui qui le prends pour
ennemi » « اللهم
من كنت مولاه فعلي مولاه، اللهم وال من والاه، وعاد من عاداه »
Ibn Taymiya dit : Il ne fait aucun doute que c’est un mensonge. De plus cette parole a été complètement délaissée par Abu Abdallah (Ahmad Ibn
Handal), il ne fait aucun doute que c’est un mensonge.
- Il en est de même pour
cette parole « Tu es le Wali de
tous les croyants et croyantes »
Ibn Taymiya dit : C’est également un mensonge.
- Et concernant cette
parole :
« Pour celui dont je suis
le mawla, Ali est aussi son mawla » « من كنت مولاه فعلي مولاه
»
Ibn Taymiya dit :
1.
Les gens se sont opposés à son authenticité
2.
La majorité des gens du savoir du hadith, l’ont fortement
dénigré et affaiblit
3.
Ahmad Ibn Hanbal et Tirmidhi ont jugé ce hadith au degré
de (HASSAN) pas SAHIH
Ibn Taymiya rapporte l’avis
d’Ibn Hazm qui déclare à propos de ce hadith : Et concernant cette parole : « Pour celui dont je suis le mawla, Ali est aussi son
mawla » « من كنت
مولاه فعلي مولاه »
Il n’est pas authentique par
aucunes chaînes de transmission digne de confiance,
C'est à dire qu'aucune chaîne de
transmission du hadith ne contient de rapporteurs dignes de confiance.
Voici en résumé, comment Ibn
Taymiya considère un hadith SAHIH et MOUTAWATIR, en faveur de Ali. Comme si
tout ce que le Messager d’Allah (paix sur lui et sa famille) a dit en faveur de Ali le jour de Ghadir Khum, n’est qu’un
mensonge, comme s’il ne s’était rien passé le jour de Ghadir Khum, ce qui a été
rapporté dans les livres d’histoire et de hadiths et tafsir parmi les plus grandes
références sunnite, qui témoignent de cet évènement n’ont aucune valeur pour
« le cheikh de l’islam » Ibn Taymiya, tout n’est que mensonges n’hésitant
pas à rejeter des paroles authentiques du Messager d’Allah (s) en faveur de
l’Imam Ali (as), reconnues à l’UNANIMITE des savants et spécialistes des
hadiths.
Ibn Taymiya, contredit tous
les savants du hadith, concernant cette parole du Prophète (s) pour Ali, « Ô Allah sois l’allié de
celui qui le prends comme allié et l’ennemi de celui qui le prend pour
ennemi ». Elle fait partie intégrante
du discours qu’il a prononcé le jour de Ghadir Khum, il rejette cette parole uniquement parce que Ali a eu Aicha et
Mu’awiya pour ennemi et il les a combattu, le sang de milliers de musulmans a été
versé à cause de Aicha et Mu’awiya, ibn Taymiya refuse d’accepter l’idée qu’Allah
(awj) puisse être l’ennemi de Aicha et de Mu’awiya.
Par contre Ibn Taymiya a raison
sur un point au moins, il est vrai que ce récit qui compte pourtant parmi les
récits les plus abondants et les plus authentiques n’ont curieusement pas été
rapportés par Bukhari et Muslim ? Pourquoi ont-ils écarté ce hadith SAHIH
et MOUTAWATIR : « من
كنت مولاه فعلي مولاه »
Tout simplement parce que Bukhari
et Muslim l’ont compris et à juste titre de cette façon : « Pour celui dont je suis le MAITRE, Ali est également son MAITRE » Car s’ils l’avaient compris comme ceci : « Pour celui dont je suis l’Allié, Ali est aussi son Allié », ils l’auraient certainement rapportés sans aucun doute.
L’avis d’Ibn Hajar Al-‘Asqalani à
propos du hadith : « Pour celui dont je suis le mawla, Ali est aussi
son mawla »
« من
كنت ولاه فعلي مولاه »
Ibn
Hajar Al-‘Asqalani – Fath Al-Bari bi-Charh Sahih Al-Bukhari
Ibn Hajar dit : « Et concernant le hadith : « Pour celui dont je suis le mawla,
Ali est également son mawla - من كنت مولاه فعلي
مولاه », il a été rapporté par Tirmidhi et An-Nassa’i, et il possède de très
nombreuses chaines de transmission authentiques (SAHIH) et bonnes (HASSAN), et il nous a été
rapporté de l’Imam Ahmad Ibn Hanbal qui a dit : « Il nous a jamais été
rapporté à propos des mérites des compagnons autant comme il a été rapporté à
propos de Ali Ibn Abi Talib (as) »
Ibn Taymiya dit pourtant : « Et concernant cette
parole : « Pour celui dont je suis le mawla, Ali est
également son mawla » « من كنت مولاه فعلي مولاه » cette parole n’est pas rapportée dans les Sihah
(Bukhari et Muslim), cependant les savants l’ont rapportée mais les gens se sont opposés sur son authenticité, il a été rapporté de Bukhari et Ibrahim Al-Harbi et la majorité des gens du savoir du hadith, qu’ils l’ont
fortement critiquée et affaiblie.
Ibn Hajar Al-‘Asqalani, celui
qui a été surnommé : « Le commandeur des croyants dans le hadith »
a dit que ce hadith possède de nombreuses chaînes de transmisions qui sont
authentiques, qui croire le nassibi Ibn Taymiya ou Ibn Hajar un spécialiste dans
la science du hadith sunnite ?
Dhahabi –
Siyar A’lam Nubala
Dhahabi
rapporte un hadith dans lequel il est dit :
D’après
Abdullah ibn Muhammad Ibn ‘Aqui qui dit : « J’étais chez Jabir et
chez lui il y avait, Ali Ibn Al-Hussein, Muhammad ibn Al-hanafiya, et Abu
Ja’far, lorsqu’un homme d’Irak entra et dit à Jabir : « Je t’adjure par Allah de me rapporter ce que tu as
vu et entendu de la part du Messager d’Allah (paix
sur lui et sa famille) » Jabir raconte : « Nous étions à
Al-Juhf à Ghadir khum, il y avait beacoup de gens parmi eux ; Les
Juhayna, les Muzayna et les Ghiffar, le Messager d’Allah (s) sorti
alors de sa tente, il appela à l’attention de sa main trois fois, ensuite il prit
la main de Ali puis il a dit : « Pour celui dont je suis le mawla, Ali est également son
mawla - من كنت مولاه فعلي مولاه »
Dhahabi
dit : « Ce hadith est HASSAN, EXTREMEMENT ELEVE et son contenu
(matn) est « Moutawatir », notoire,
consécutif, célèbre, abondant … » هذا حديث حسن عال جدا، ومتنه فمتواتر
En commentaire : Le
hadith est SAHIH
Le hadith notoire « moutawatir »
C’est le hadith rapporté par un grand nombre de transmetteurs, dont la raison veut qu’il soit impossible qu’ils conviennent tous d’un mensonge et ce, à chaque maillon de la chaîne des transmetteurs, du début à la fin de la chaîne.
C’est le hadith rapporté par un grand nombre de transmetteurs, dont la raison veut qu’il soit impossible qu’ils conviennent tous d’un mensonge et ce, à chaque maillon de la chaîne des transmetteurs, du début à la fin de la chaîne.
Le hadith « moutawatir » est transmis par un si grand
nombre de personnes que la raison exclut toute erreur ou toute possibilité de
convenir d’un mensonge, du fait, par exemple, qu’elles soient de régions
différentes, de métiers différents, de milieux différents, sans être sous
l’effet d’une même passion ou localisées dans un même endroit, ni sous
l’influence d’une autorité qui les aurait rassemblées pour transmettre une
information.
Jallal-Din Suyouti -
Qatf al-Azhar
al-Mutanathara fi al-Akhbar al-Mutawatirah قطف الأزهار المتناثرة في الأخبار المتواترة
- السيوطي
Le hadith : « Pour celui dont je
suis le mawla Ali est également son mawla »
« من كنت مولاه فهذا علي مولاه »
Les rapporteurs : 1) Zayd Ibn Arqam ; 2) Ali ; 3) Abi Ayoub Al-Ansari ; 4) Omar ; 5) Dhi Mur, 6) Abi Hourayra ; 7) Talha ; 8) Ammar ; 9) Ibn Abbas ; 10) Bouraydah ; 11) Ibn Omar ;
12) Malik Ibn Al-Hawrith ; 13) Habch Ibn Jundab ; 14) Jarir ; 15) Sa’d Ibn Abi Waqass ;
16) Abi Sa’id Al-Khudri ; 17) Anas Ibn Malik.
18) Junda’ Al-Ansari ; 19) Omar Ibn Abdulaziz ; 20) Qays Ibn Thabit ; 21) Habib Ibn Badil Ibn Waraqa ; 22) Yazid Abu Zayd Ibn Sharahbeel Al-Ansari.
Je rappelle les propos du
nassibi Ibn Taymiya qui dit : Et concernant cette
parole : « Pour celui dont je suis le mawla, Ali est
également son mawla » « من كنت مولاه فعلي
مولاه » cette parole n’est pas rapporté dans le sahih (Bukhari
et Muslim,) cependant les savants l’ont rapporté mais les gens se sont opposés à son authenticité, il a été rapporté de Bukhari et Ibrahim Al-Harbi et la majorité des gens du savoir du hadith, l’ont
fortement dénigré et affaiblit et il a été rapporté d’Ahmad Ibn Hanbal, qu’il
l’a jugé HASSAN et aussi Tirmidhi l’a jugé HASSAN …
Ibn Hajar al-Haytami - Al-Minah al-Makiya
fi Sharfi Hamziyah
Ibn Hajar al-Haytami
dit : « Ismaël
Al-Qadhi, An-Nassa’i et ainsi qu’Abu Ali An-Nissaburi ont dit : « Il n’a
été rapporté concernant les mérites d’aucun parmi les compagnons par des
chaînes de transmission qui soient authentiques (SAHIH) ou bonnes
(HASSAN) autant
qu’il a été rapporté concernant les mérites de Ali (as). Et ce qui est authentique parmi ceux-ci : Allah (awj) l’aime et le Messager d’Allah (s) l’aime également …
وقال إسماعيل القاضي والنسائي وأبو علي
النيسابوري: لم يرد في حق أحد من الصحابة بأسانيد الصحاح الحسان أكثر ما ورد في حق
علي، فمن ذلك ما صح: أن الله تعالى يحبه وأن رسول الله صلى الله عليه وسلم يحبه
Le Messager d’Allah (paix sur lui et sa famille) à dit :
« Celui pour qui je suis le mawla, Ali est
aussi son mawla. Ô Allah sois l’allié de celui qui est son allié et sois
l’ennemi de celui qui est son ennemi » a été rapporté par trente
compagnons.
وإنه قال: من كنت مولاه فعلي مولاه، أللهم وال من والاه، وعاد من عاداه، رواه ثلاثون صحابيا
Pour rappel voici ce qu’Ibn Taymiya
dit dans son livre Minhaj As-Sunnah à propos de ce hadith avec ce qu’il
qualifie d’«ajout» et qui pourtant à été rapporté par au moins trente (30)
compagnons.
« Et concernant cet
ajout « Ô Allah sois l’allié de celui qui le prend pour allié et
sois l’ennemi de celui qui le prends pour ennemi » il ne fait aucun doute que c’est un mensonge… »
Ibn Kathir – Al-Bidaya wa Nihaya
Ibn Kathir dit : « Et notre
cheikh Dhahabi dit … « Le début du hadith
(Celui pour qui je suis le
mawla, Ali est aussi son mawla) est MOUTAWATTIR,
il est certain (يَقِين) que le Messager
d’Allah (paix sur lui et sa famille) à dit cela au sujet de Ali (as). Et en
ce qui concerne : « Ô Allah sois l’allié de celui qui est son allié
… ». Cet ajout
est FORT au regard de ses chaines de transmissions… »
Ibn Taymiya dit : Et concernant cette parole : « Pour celui dont je suis le mawla, Ali est
également son mawla » « من كنت مولاه
فعلي مولاه » cette parole n’est pas rapportée dans les Sihah (Bukhari
et Muslim), cependant les savants l’ont rapportée mais les gens se sont opposé sur son authenticité, il a été rapporté d’après Bukhari et Ibrahim Al-Harbi et la majorité des gens du savoir du hadith, qu’ils l’ont
fortement critiquée et affaiblis et il a été rapporté d’après Ahmad Ibn Hanbal,
qu’il l’a jugé bon (Hassan) et Tirmidhi l’a jugé bon aussi.
Cependant Dhahabi affirme
que cette parole : « Pour
celui dont je suis le mawla, Ali est également son mawla » « من كنت مولاه فعلي مولاه » est moutawattir, et de façon
certaine (يَقِين). Donc assurément Ibn Taymiya est
un menteur et un négateur.
Al-Albani -
Silsilat al-Ahadith al-Sahiha (page 330 à 344)
1750 – « Celui pour qui
je suis le mawla, Ali est aussi son mawla, Ô Allah sois l’allié de celui qui
est son allié et l’ennemi de celui qui est son ennemi »
Al-Albani
dit : « Ce hadith a été rapporté par : Zayd Ibn Arqam,
Sa’d Ibn Abi Waqass, Burayda Ibn Al-Hassib, Ali Ibn Abi Talib, Abi Ayoub
Al-Ansari, Al-Bara Ibn ‘Azib, Abdullah Ibn Abbas, Anas Ibn Malik, Abi Sa’id
Al-Khudri, Abi Hourayra.
1) Le hadith de Zayd (Ibn
Arqam) possède 5 voies (chaines de transmission)
2) Sa’d Ibn Abi
Waqass possède 3 voies (chaines de transmission)
3) Burayda Ibn
Al-Hassib possède 3 voies (chaines de transmission)
4) Ali Ibn Abi
Talib possède 9 voies (chaines de transmission)
5) Abi Ayoub
Al-Ansari a rapporté de lui Yarah Ibn Al-Harith (1 voie) (chaines de
transmission)
6) Al-Bara Ibn
‘Azib a rapporté de lui ‘Ady Ibn Thabit (1 voie) (chaines de transmission)
7) Ibn Abbas a rapporté de lui Amru Ibn
Maymoun sans l’ajout (1 voie)
8 ; 9 ; 10) Anas Ibn Malik,
Abi Sa’id Al-Khudri, Abi Hourayra 3x1 voie (chaînes de transmission)
Ce
qui signifie que ce hadith : « Celui
pour qui je suis le mawla, Ali est aussi son mawla » avec ce
qu’Ibn Taymiya qualifie d’« ajout» : « Ô Allah sois
l’allié de celui qui est son allié et sois l’ennemi de celui qui est son ennemi »
est
bien moutawattir. De plus Al-Albani confirme que certaines chaînes de
transmission sont authentiques selon les conditions de Bukhari et Muslim.
Le
hadith Moutawatir : « من كنت مولاه فهذا علي
مولاه » est authentique selon les
conditions de Bukhari et Muslim
Ibn Abi ‘Assim – Kitab As-Sunnah
D’après Burayda qui dit : Le Messager d’Allah (paix sur lui et sa famille) a dit :
« Pour celui dont je suis le Mawla Ali est
également son Mawla »
La chaîne de transmission est SAHIH. Les rapporteurs
sont ceux du Sahih (Sahih Bukhari et Sahih Muslim)
D’après Zayd Ibn Arqam qui dit : Le Messager d’Allah (paix sur lui et sa famille) a dit : « Pour celui dont je suis le Mawla Ali est également
son Mawla »
La chaîne de transmission est SAHIH. Les rapporteurs
sont ceux des cheikheyn (Bukhari et Muslim)
Voici la preuve que ce hadith est Authentique selon
les conditions d’authentification de Bukhari et Muslim. Dans ce cas comment les
frères sunnites peuvent-ils justifier, que ni Bukhari, ni Muslim n’ont rapportés
ce hadith authentique et notoire (moutawattir) qui plus est ?
La réponse est très simple, c’est parce que Bukhari
et Muslim ont parfaitement compris la signification des des propos du Messager d’Allah (paix sur lui et sa famille) : « Pour celui dont je suis le Mawla Ali
est également son Mawla » dans le sens : « Pour celui dont je suis
le Maître Ali est également son
Maître »
Al-Maqdissi
– Al-Ahadith Al-Mukhtar (les Hadiths sélectionnés)
Mise
en avant d’une sélection de hadiths parmi ceux qui n’ont pas été rapportés ni
par Bukhari ni par Muslim dans leurs Sahih
Dhahabi : Siyar A’lam Nubala (سير أعلام النبلاء ) volume 23 page 126
Dhiya Al-Maqdissi : Muhammed ibn Abdulwahad ibn Ahmad ibn
Abdularahman ibn Ismâ’îl ibn Manssur, Le Cheikh,
l’Imam, le Hafiz, le modèle…
الضياء المقدسي
محمد بن عبد الواحد بن أحمد بن عبد الرحمن بن
إسماعيل بن منصور، الشيخ الإمام الحافظ القدوة المحقق المجود الحجة بقية السلف ضياء الدين أبو عبد الله السعدي المقدسي الجماعيلي ثم
الدمشقي الصالحي الحنبلي صاحب التصانيف والرحلة الواسعة
Hadith 479 - D’après Sa’id Ibn Wahb qui dit : « Ali (as) adjura
les gens, alors six homme ou cinq des compagnons du Prophète (paix sur
lui et sa famille) se
sont levé pour témoigner qu’ils ont entendu le Messager d’Allah (s)
dire : « Pour
celui dont je suis le Maitre alors Ali est également son Maître »
Commentaire : la chaîne de transmission est SAHIH
Hadith 481 - D’après Sa’id Ibn Wahb qui dit : « Ali
(as) adjura
tout ceux qui ont entendu le Messager d’Allah (paix sur
lui et sa famille) le
jour de Ghadir Khum proclamer : « Allah (awj) est mont
Maitre et moi je suis le Maitre des croyants. Pour celui dont je suis le
Maitre, Ali est également son Maitre. Ô allah sois l’allié de clui qui est son
allié et l’ennemi de celui qui est son ennemi et soutien celui qui le
soutient ».
Sa’id a dit : « Alors six personnes ce sont levées de mon
côté ». Et Zayd Ibn Yathi’ a dit : « Et
de mon côté six personnes également se sont levées
Commentaire :
La chaîne de transmission est SAHIH
Al-Darqutni
s’est questionné à propos du hadith est a conclu : Le hadith a été
rapporté par Al-A’mach, Shu’ba et Israïl d’après Abi ishaq d’après Sa’id Ibn
Wahb d’après Ali (as) … »
Il
ajoute : « un hadith similaire à celui-ci a été rapporté par
Abdulrahman Ibn Abi Layl d’après Ali (as)
Al-Hakim –
Al-Mustadrak (volume 3 page 613)
D’après Zayd Ibn
Arqam qui dit : « De retour du pèlerinage
d’adieux, le Messager d'Allah (paix sur lui et sa famille) s'arrêta à un endroit nommé
Ghadir Khum et nous a ordonné de nettoyer, en
ce jour de chaleur accablante Le Messager d'Allah (s) loua et glorifia Allah (awj) ensuite il a dit : « Ô les gens … j’ai été appelé et
je vais bientôt répondre à cet appel (pour sa mort), et je vous laisse ce à quoi si vous en saisissez, vous ne vous
égarerez jamais après moi, le Livre d’Allah (awj) (hadith Thaqalayn) » et ensuite il s’est levé en
prenant la main de Ali, il dit : « Ô les gens qui à plus de droit
sur vos propre personne plus que vous en avez sur vous-même ? » ils répondirent Allah et son Messager savent mieux » [N’ai-je pas Autorité sur vous
plus que vous en avez sur vous-même ?] - Oui répondirent-ils, puis il
dit « Pour celui dont je suis
le mawla Ali est également son Mawla ».
أخبرني محمد بن علي
الشيباني بالكوفة ثنا أحمد بن حازم الغفاري ثنا أبو نعيم ثنا كامل أبو العلاء قال
سمعت حبيب بن أبي ثابت يخبر عن يحيي بن جعدة عن زيد بن أرقم رضي الله عنه قال
خرجنا مع رسول الله صلي الله عليه و سلم حتي انتهينا إلي غدير خم فأمر بروح فكسح
في يوم ما أتي علينا يوم كان أشد حرا منه فحمد الله وأثني عليه وقال يا أيها الناس أنه لم يبعث نبي قط إلا ما عاش نصف ما عاش
الذي كان قبله وإني أوشك أن أدعي فأجيب وإني تارك فيكم ما لن تضلوا بعده كتاب الله
عز وجل ثم قام فأخذ بيد علي رضي الله عنه فقال يا
أيها الناس من أولي بكم من أنفسكم قالوا الله ورسوله أعلم ألست أولي بكم من أنفسكم قالوا بلي قال من كنت مولاه فعلي مولاه
Al-Hakim dit
: Ce hadith est SAHIH de par sa chaîne de
transmission mais ils (Bukhari et Muslim) ne l’ont pas
rapportés - Dhahabi confirme et dit également dans Al-Talkhis : SAHIH
Donc
le hadith Al-Ghadir avec les termes « pour suis dont je suis le Maitre Ali est
également son Maitre » et bien authentique selon les conditions
d’authentification de Bukhari et Muslim et ceux-ci ont choisit d’ignoer ce
hadirh et de ne pas le rapporter dans ce qu’ils considèrent authentique
pourquoi ?
Sahih Al-Bukhari
Hadith 3504 et 3512
- D’après Abu Hourayra qui rapporte : « Le Messager d’Allah (paix sur lui et sa
famille) à dit : « Les Quraych, les Ansar, les Juhayna, les Muzayna, les
Aslam, les Ghifar et les Ashja’ sont mes auxiliaires, ils n’ont d’autres MAITRES qu’Allah (awj) et son Messager (s). »
عن أبي هريرة رضي الله عنه قال قال
النبي صلى الله عليه وسلم قريش والأنصار وجهينة ومزينة وأسلم وغفار وأشجع
موالي ليس لهم مولى دون الله ورسوله
Sahih Muslim
D’après Abu Ayoub
qui dit : « Le Messager d’Allah (paix sur lui et sa famille) à dit : « Les Ansar, les Muzayna, les Juhayna, les Ghifar et les
Ashja’ et les descendants des Bani Abdullah sont mes alliés d’entre tous les
gens, et ils n’ont d’autres maîtres, protecteurs qu’Allah (awj) et son
Messager (s). »
عَنْ أَبِي أَيُّوبَ، قَالَ: قَالَ رَسُولُ اللهِ صَلَّى اللهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ: الْأَنْصَارُ، وَمُزَيْنَةُ، وَجُهَيْنَةُ، وَغِفَارُ، وَأَشْجَعُ، وَمَنْ كَانَ مِنْ بَنِي عَبْدِ اللهِ، مَوَالِيَّ دُونَ النَّاسِ، وَاللهُ وَرَسُولُهُ مَوْلَاهُمْ
D’après Abu Hourayra
qui rapporte : « Le Messager d’Allah (paix sur lui et sa
famille) à dit : « Les Quraych, les Ansar, les Muzayna, les Juhayna, les
Aslam, les Ghifar et les Ashja’ sont mes alliés, ils n’ont d’autres MAITRES qu’Allah (awj) et son Messager (s). »
عَنْ أَبِي هُرَيْرَةَ رَضِيَ اللَّهُ عَنْهُ، قَالَ : قَالَ النَّبِيُّ صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ : قُرَيْشٌ، وَالأَنْصَارُ، وَجُهَيْنَةُ، وَمُزَيْنَةُ، وَأَسْلَمُ، وَغِفَارُ، وَأَشْجَعُ مَوَالِيَّ لَيْسَ لَهُمْ مَوْلًى دُونَ اللَّهِ وَرَسُولِهِ
Si
Bukhari et Muslim n’ont pas rapporté le hadith « Pour celui dont je suis
le mawla, Ali est également son Mawla » c’est parce qu’ils connaissaient
parfaitement que le sens du mot « mawla » est
celui de « l’autorité » comme dans le cas de ces hadiths rappotés ici. Lorsqu’ils rapportent
un hadith qui dit, qu’ils n’ont d’autres Maîtres
hormis Allah (awj) et son Messager (s) « لَيْسَ
لَهُمْ مَوْلًى دُونَ اللَّهِ وَرَسُولِهِ » comment
voulez-vous qu’ils rapportent un hadith dont il savent qu’il à pour sens :
« Pour suis dont je suis le Maitre Ali est également son Maitre » tout
en sachant qu’avant de dire cela il a dit : «
Allah est mon maitre et moi j’ai (priorité, autorité, droit) sur tout les
croyants. » « إِنَّ اللَّهَ عَزَّ وَجَلَّ مَوْلايَ,
وَأَنَا وَلِيُّ كُلِّ مُؤْمِنٍ ». Voir la version de Tahawi que j’ai
rapporté en début de cet article.
Sahih Al-Bukhari
Le Sahih d’Al-Bukhari (Arabe - Français) – volume 2, page 733
Editeur : Maison d'Ennour
Voici le scan du hadith 3512 de la page 733 de cette
édition :
Sahih Muslim
Mushaf
Al-Madinah An-Nabawiyyah
Sourate La
vache - Verset 286
« Allah n'impose à aucune âme une charge
supérieure à sa capacité. Elle sera récompensée du bien qu'elle aura fait,
punie du mal qu'elle aura fait. Seigneur, ne nous châtie pas s'il nous arrive
d'oublier ou de commettre une erreur. Seigneur! Ne nous charge pas d'un fardeau
lourd comme Tu as chargé ceux qui vécurent avant nous. Seigneur! Ne nous impose
pas ce que nous ne pouvons supporter, efface nos fautes, pardonne-nous et fais
nous miséricorde. Tu es Notre Maître, accorde-nous donc la victoire sur les peuples
infidèles »
لَا يُكَلِّفُ اللَّهُ نَفْسًا إِلَّا وُسْعَهَا لَهَا مَا كَسَبَتْ
وَعَلَيْهَا مَا اكْتَسَبَتْ رَبَّنَا لَا تُؤَاخِذْنَا إِن نَّسِينَا أَوْ
أَخْطَأْنَا رَبَّنَا وَلَا تَحْمِلْ عَلَيْنَا إِصْرًا كَمَا حَمَلْتَهُ
عَلَى الَّذِينَ مِن قَبْلِنَا رَبَّنَا وَلَا تُحَمِّلْنَا مَا لَا
طَاقَةَ لَنَا بِهِ وَاعْفُ عَنَّا وَاغْفِرْ لَنَا وَارْحَمْنَا أَنتَ
مَوْلَانَا فَانصُرْنَا عَلَى الْقَوْمِ الْكَافِرِينَ
Dans
cette édition du Coran imprimé et distribué par l’Arabie Saoudite au nom du roi
Fahd, les termes en arabe dans ce verset : « anta mawlana / أَنتَ مَوْلَانَا » ont été traduit en français par
« Tu es Notre Maître » par conséquent ma traduction est tout à fait
conforme : « Les Quraych, les Ansar, les Muzayna, les Juhayna, les Aslam,
les Ghifar et les Ashja’ sont mes alliés, ils n’ont d’autres MAITRES
qu’Allah (awj) et son Messager (s) ». Ce qui explique pourquoi ni Muslim ni
Bukhari n’ont pas voulu rapporté le hadith notoire (moutawatir) « man
Kuntu Mawlah fa Aliyun Mawlah » «من كنت مولاه
فعلي مولاه » pourtant rapporté par d’autres savants dont
justement la chaine de transmission est conforme aux conditions
d’authentification de Bukhari et Muslim
Sourate La
vache Verset 286
Tu es Notre Maître, accorde-nous donc la victoire sur les peuples
infidèles
أَنتَ
مَوْلَانَا فَانصُرْنَا عَلَى الْقَوْمِ الْكَافِرِينَ
Il y a d’autre verset dans
le Coran qui selon le contexte signifie « maitre » par
exemple :
Ils sont ensuite ramenés vers Allah, leur vrai Maître. C´est à Lui qu´appartient
le jugement et Il est le plus prompt des juges. Sourate Les Bestiaux - Verset 62
ثُمَّ رُدُّوا إِلَى اللَّهِ مَوْلَاهُمُ الْحَقِّ أَلَا لَهُ الْحُكْمُ وَهُوَ أَسْرَعُ الْحَاسِبِينَ
Tu es Notre Maître, accorde-nous donc la victoire sur les peuples
infidèles Sourate La vache - Verset 286
أَنتَ
مَوْلَانَا فَانصُرْنَا عَلَى الْقَوْمِ الْكَافِرِينَ
« Mais c´est Allah votre Maître. Il est meilleur des
secoureurs » Sourate La Famille Imran - Verset
150 :
بَلِ اللَّهُ مَوْلَاكُمْ وَهُوَ خَيْرُ النَّاصِرِينَ
Et s´ils tournent le dos, sachez alors qu´Allah est
votre Maître. Quel excellent Maître et quel excellent
Protecteur! Sourate
Le Butin - Verset 40
وَإِن تَوَلَّوْا فَاعْلَمُوا أَنَّ اللَّهَ مَوْلَاكُمْ نِعْمَ الْمَوْلَى وَنِعْمَ النَّصِيرُ
Dans tous ces versets et
bien d’autres encore, nous constatons que le mot « mawla » à bien
pour sens « maitre » donc les compagnons connaissaient parfaitement
bien le sens de ce mot.
Al-Hakim –
Al-Mustadrak
Ibrahim Ibn Ya’qoub
a dit : « j’ai rencontré Hujr ibn ‘Ady pendant l’époque pré-islamique (jahiliya) durant laquelle
il a bu du sang, puis il est devenu le compagnons du Messager d’Allah (paix
sur lui et sa famille) et il a entendu de lui. Il a combattu au coté de
Ali Ibn Abi Talib (as)
durant les batailles du Chameau (contre Aicha) et Siffin (contre Mu’awiya), et
il a combattu sous l’autorité de Ali (as). »
سمعت إبراهيم بن
يعقوب يقول: قد أَدْرَكَ حجرُ بن عدي الجاهليةَ
وأَكَلَ الدمَ فيها، ثم صَحِبَ رسولَ الله صلى الله عليه وسلم وسمع منه. وشهد مع
علي بن أبي طالب رضي الله عنه الجمل وصفين، وقُتل في موالاة علي
Dhahabi dit à propos de Hurj ibn Ady Siyar A’lam Nubala volume 3, page 462,463
Il était noble, un chef militaire obéissant, il faisait partie des
chiites de Ali (as) il a combattu a Siffin en tant que commandant militaire …
وكان شريفا ، أميرا مطاعا ، أمارا بالمعروف ، مقدما على الإنكار ، من
شيعة علي - رضي الله عنهما - شهد صفين أميرا ، وكان ذا صلاح وتعبد
Nous constatons que cette phrase en arabe : « وقتل في موالاة على » à bien pour sens « et il
a combattu sous l’autorité de Ali (as) ».
Pour information Hurj ibn ‘Ady à été par la suite assassiné
par Mu’awiya.
Ibn Taymiya –
Majmu’ al-Fatawa
Ibn
Taymiya dit :
« Concernant cette parole : « Pour celui dont je suis le mawla
Ali est également son mawla » parmi les savants du hadith il y en a
qui l’ont critiqué comme Al-Bukhari et d’autres et d’autres qui l’ont considéré
comme étant bon … »
Ibn
Taymiya prétend que la majorité des savants dans la science du hadith ont
critiqué donc rejeté ce hadith et d’autres le considèrent comme étant bon, mais
ce qui retient l’attention c’est le fait que parmi ceux qui ont rejeté ce
hadith nous avons Al-Bukhari.
Pour
quelle raison Al-Bukhari a-t-il rejeté un hadith authentique et surtout
Moutawatir, pourtant d’après l’interprétation
sunnite n’a vocation qu’à montrer la proximité, l’amitié de Ali vis-à-vis des
croyants ?
Sauf
si Al-Bukhari savait pertinemment que le sens des propos du Prophète (paix
sur lui et sa famille)
est l’autorité : « Pour
celui dont je suis le maître (mawla) Ali est également son maître
(mawla) ».
Donc ce cas, nous comprenons pourquoi Al-Bukhari a rejeté ce hadith.
Les Versets de la Wilayah
(l’Autorité)
Ibn Taymiya –
Majmu’ al-Fatawa
Ibn Taymiya dit : « Il
est obligatoire de savoir que la Wilayah (l’Autorité)
de commander les gens fait partie des plus grandes obligations de la
religion ; Certes la religion ne peut-être établie que par elle (la
wilayah)…
Puis Ibn Taymiya rapporte le
hadith suivant : Le Messager d’Allah (paix sur
lui et sa famille) a
dit : « Si
trois personnes voyagent ensemble, l’une des trois personnes doit prendre le
commandement (autorité) » …
يجب أن يعرف أن ولاية أمر الناس من أعظم واجبات الدين بل لا قيام للدين إلا بها، فإن بني آدم لا تتم مصلحتهم إلا بالاجتماع
لحاجة بعضهم إلى بعض، ولا بد لهم عند الاجتماع من رأس، حتى قال النبي صلى
الله عليه وسلم { إذا خرج ثلاثة في سفر فليؤمروا أحدهم }، رواه أبو داود،
من حديث أبي سعيد وأبي هريرة
Puisque
la Wilayah, en d’autre terme le Khalifat, l’Imamat fait partie des plus grandes
obligations de la religion, est-il acceptable de prétendre que le Messager
d’Allah (paix
sur lui et sa famille)
ait quitté ce bas-monde sans désigner son successeur, un Wali, un Calife, un
Imam pour les gens après lui ? Après avoir lutté pour établir la religion
d’Allah (awj) est-il acceptable de croire que le Prophète (s) a laissé sa
communauté, sans désigner celui qu’il aura jugé le plus compétant pour la
diriger et la guider ?
N’y
a-t-il pas une contradiction avec ce que le Prophète (s) dit lui-même à savoir
si seulement trois personnes voyage ensemble l’un des trois doit
obligatoirement prendre le commandement sur les deux autres, que dire
alors de toute sa communauté ?
Nous
savons que les Ansars ont été les premier à vouloir s’emparer de la Wilayah, le
jour même de la mort du Prophète (s), ils se sont réunit à la Saqifa pour se
disputer le pouvoir, qui est finalement tomber entre les mains d’Abu Bakr, qui
lui-même avant sa mort a désigné Omar et qui à son tour a désigné un comités
pour choisir un Khalif, toutes ces personnes se sont « inquiétés » de
la Wilayah mais pas le Prophète (s) ?
Ibn Taymiya –
As-Siyasa Ash-Shar’iyya
Ibn Taymiya dit : « La Wilayah (l’Autorité)
de commander les gens fait partie des plus grandes obligations de la
religion ; Certe la religion ne peut-être complète que par elle (la
wilayah)…
Puis Ibn Taymiya rapporte le
hadith suivant : « Le
Messager d’Allah (paix
sur lui et sa famille) a dit : « Si trois personnes
voyagent ensemble, l’une des trois personnes doit prendre le commandement
(autorité) » …
ولاية أمر الناس من أعظم واجبات وبها تمام الدين والدنيا ولا تمام للدين والدنيا إلا بها
Al-Suyouti - Dhur Al-Manthur
Sourate 5. La Table Servie, verset 55 :
« Vous n'avez pas de Maître en
dehors d'Allah et de Son Prophète, et de ceux qui croient : ceux qui
s'acquittent de la Prière, ceux qui font l'aumône tout en s'inclinant
humblement.
إِنَّمَا وَلِيُّكُمُ ٱللَّهُ
وَرَسُولُهُۥ وَٱلَّذِينَ ءَامَنُوا۟ ٱلَّذِينَ يُقِيمُونَ ٱلصَّلَوٰةَ
وَيُؤْتُونَ ٱلزَّكَوٰةَ وَهُمْ رَٰكِعُونَ
‘Atiya ibn Sa’id dit : « Ce verset a été révélé concernant Ubada ibn as-Samit « Vous n'avez pas de Maître en
dehors d'Allah et de Son Prophète »
D’après Ibn Abbas qui dit : « Ali a
fait don de sa bague alors qu’il était incliné dans sa prière, alors le Prophète
(s) dit au pauvre qui t’a donné cette bague, il répondit : « C’est cette
personne qui est incliné » alors Allah (awj) a révélé : « Vous n'avez pas de Maître en
dehors d'Allah et de Son Prophète »
D’après Ibn Abbas qui dit à propos de cette
parole d’Allah (awj) « Vous n'avez pas de Maître en
dehors d'Allah et de Son Prophète » que ce verset a été révélé concernant Ali Ibn
Abi Talib.
D’après Ammar Ibn
Yassir qui dit : « Un pauvre se
tenait debout à côté de Ali Ibn Abi Talib (s) alors
que celui-ci était en pleine prosternation dans sa prière, il retira sa bague
puis la donna au pauvre, il alla trouver le Messager d’Allah (paix sur
lui et sa famille) et
l’en informa, puis ce verset à été révélé sur le Prophète (s) : « Vous
n'avez pas de Maître en dehors d'Allah et de Son Prophète, et de ceux qui
croient : ceux qui s'acquittent de la Prière, ceux qui font l'aumône tout en
s'inclinant humblement ». le Prophète (s) récita
ce verset à ses compagnons ensuite ila dit : « Celui dont je suis le maître, Ali est également
son maître, ô Allah soi l’allié de celui qui est son allié et l’ennemi de celui
qui est son ennemi »
D’après Ali Ibn Abi Talib qui dit : « Ce verset a été révélé
dans la demeure du Messager d’Allah (paix sur lui et sa famille) « Vous
n'avez pas de Maître en dehors d'Allah et de Son Prophète, et de ceux qui
croient … », alors le Messager d’Allah (s) sorti et entra dans la mosquée, et les gens y priaient, il y avait
ceux qui étaient inclinés, ou prosternés, ou debout, il dit au pauvre : « Est ce que quelqu’un t’a
donné quelque chose ? ». il lui
répondit : « Non, excepté cette personne Ali ibn Abi Talib qui m’a donné sa
bague tout en étant incliné »
D’après Mujahid qui a dit concernant ce
verset : « Vous n'avez pas de Maître
en dehors d'Allah et de Son Prophète » que cela a été révélé concernant
Ali Ibn Abi Talib (as) qui donna la
zakat tout en étant incliné dans sa prière.
Ibn Jarir (Tabari) rapporte d’après As-Saadi
d’après ‘Utba Ibn Abi Hakim un récit similaire
D’après Ibn Abbas qui dit : « Le Messager d’Allah (paix sur lui et sa famille) sorti vers la mosquée, et les
gens y priaient, il y avait ceux qui étaient inclinés, ou prosternés, ou
debout, et ceux qui se relèvent, lorsqu’un pauvre entra il demanda la charité,
puis le Prophète (s) entra et lui dit : « Est ce que quelqu’un t’a
donné quelque chose ? » « Oui » répondit-il, « Qui ? » il lui
dit : « C’est cette homme qui est debout » le Prophète (s) lui
dit : dans
quelle circonstance te l’a-t-il donné ? il dit : « il était incliné » et
cette personne c’était Ali Ibn Abi Talib, alors le Messager d’Allah à
fait le takbir (Allahu Akbar) et dit : « Et
quiconque prend pour alliés Allah, Son messager et les croyants, [réussira] car
c´est le parti d´Allah qui sera victorieux. s5.v56 »
D’après Abi Rafi’ qui dit : « je suis
entré chez le Messager d’Allah (paix sur lui et sa famille) alors qu’il dormait ou qu’il était en train de
recevoir une révélation … jusqu’à ce qu’il dise : « Le Prophète (s) a
dit : «
Vous n'avez pas de Maître en dehors d'Allah et de Son Prophète, et de ceux qui croient
: ceux qui s'acquittent de la Prière, ceux qui font l'aumône tout en
s'inclinant humblement », Louange à Allah (awj) qui a accompli sa grâce pour Ali et
félicitations à Ali d’avoir été favorisé par Allah (awj). »
D’après Ibn Abbas qui dit à propos de cette
parole d’Allah (awj) « Vous n'avez pas de Maître en
dehors d'Allah et de Son Prophète et de ceux qui croient … » que ce verset a été révélé
concernant ceux qui croient et Ali Ibn Abi Talib est le premier d’entre eux. »
Al-Suyouti – Asbab Al-Nouzoul
D’après Ammar Ibn Yassir qui raconte : « Un demandeur s’est tenu debout auprès de Ali Ibn Abi Talib (as) pendant qu’il était en
prosternation, qui a alors retiré sa bague pour la lui donner, puis Allah (awj) a révélé ce verset : «Vous n'avez pas
de Maître en dehors d'Allah et de Son Prophète »
D’après Ibn Abbas à propos de ce verset : «Vous n'avez pas de Maître en dehors d'Allah et de Son
Prophète », il
dit : « Il a été révélé à propos
de Ali Ibn Abi Talib (as) ». Le même
récit a été rapporté par ibn Mardawayh également d’après Ibn Abbas mais par
une autre voie, mais aussi d’après Ali. Il a été
rapporté par Ibn Jarir d’après Mujahid et Ibn Hatim
d’après Salama Ibn Kahil a également rapporté le même récit, et tous ces témoignages se
renforcent les uns avec les autres.
Ibn Abi Hatim – Tafsir
Al-Qu’an Al-‘Adhim
Concernant la Sourate 5 : La table servie
- verset 55
«Vous n'avez pas de Maître
en dehors d'Allah et de Son Prophète, et de ceux qui croient : ceux qui
s'acquittent de la Prière ceux qui font l'aumône tout en s'inclinant humblement»
En ce qui concerne cette parole d’Allah (awj) : « Et de ceux qui
croient » :
-
D’après Abu Ja’far Muhamed Ibn Ali à propos de
ce verset : « Vous n'avez pas de Maître
en dehors d'Allah et de Son Prophète, et de ceux qui croient » il dit : « Ce verset a été révélé à
propos de Ali (as), Ali (as), fait partie de ceux qui
croient. »
- D’après Al-Sadi qui dit
concenrnant ce verset : « Vous
n'avez pas de Maître en dehors d'Allah et de Son Prophète, et de ceux qui
croient » « Ce sont les croyants et Ali (as) est parmi eux. »
-
D’après ‘Uqayba Ibn Abi Hakim à propos de ce verset : « Vous n'avez pas de Maître en
dehors d'Allah et de Son Prophète, et de ceux qui croient » il dit : « Ceux
qui croient » c’est Ali Ibn Abi Talib (as) »
En ce qui concerne cette parole : « Ceux qui font l'aumône tout en
s'inclinant … »
D’après Salma ibn kahil qui dit : « Ali (as) a fait don de sa bague pendant
qu’il était en position d’inclinaison (dans la prière), alors ce verset a été
révélé : « Vous n'avez pas de Maître en
dehors d'Allah et de Son Prophète, et de ceux qui croient : ceux qui
s'acquittent de la Prière ceux qui font l'aumône tout en s'inclinant humblement
»
Tafsir As-Saadi
Al-Kabir
« Vous n'avez pas de Maître
en dehors d'Allah et de Son Prophète, et de ceux qui croient : ceux qui
s'acquittent de la Prière, ceux qui font l'aumône tout en s'inclinant
humblement ».
As-Saadi
a explique : « Et Allah (awj) les a informés qui sont leurs
Wali (maîtres), cela concerne l’ensemble des croyants MAIS, (la vraie
raison de la révélation), cela concerne Ali Ibn Abi Talib, lorsqu’il
était en prosternation dans la mosquée et quelqu’un lui a demandé (la zakat)
alors il lui donné sa bague.
En
effet, en terme d’exemplarité, ce verset concerne l’ensemble des croyants,
cependant les circonstances de la révélation de ce verset concerne uniquement
l’imam Ali (as). C’est lui le maître des croyants, qui a donné sa bague en
guise de sadaqa à un pauvre durant sa prière.
Dhahabi – Siyar
A’lam Nubala (volume 5 ;
page 264)
Al-Saadi – السدي
Ismaïl ibn
Abdulrahmane ibn abi Karima L’imam, celui qui
interprète le Coran (mufassir) …
إسماعيل بن عبد الرحمن بن أبي كريمة الإمام المفسر أبو محمد الحجازي ثم الكوفي الأعور السدي
Nissai dit :
il est correcte dans le hadith, Ibn Ma’in dit : il n’y a pas de mal en
lui, Ahmad ibn hanbal dit :
Il est digne de
confiance, et parfois il raccourcis les hadiths.
قال النسائي :
صالح الحديث ، وقال يحيى بن سعيد القطان : لا بأس به ، وقال أحمد بن حنبل : ثقة ،
وقال مرة : مقرب الحديث
Dhahabi
dit : il n’y a personne excepté un ignorant qui soit plus connaisseur du
Coran que lui, et Ismaïl ibn abi Khalid (grand savant sunnite) a dit :
Al-Saadi était plus savant que al-Chu’bi en matière du Coran
قلت : ما أحد إلا
وما جهل من علم القرآن أكثر مما علم ، وقد قال إسماعيل بن أبي خالد : كان السدي
أعلم بالقرآن من الشعبي
Tabarani - Majmu’
Al-Awsat
D’après Ammar Ibn
Yassir qui dit : « Un pauvre se tenait
debout à côté de Ali Ibn Abi Talib (as) alors
que celui-ci était en pleine prosternation dans sa prière, il retira sa bague
puis la donna au pauvre, il alla trouver le Messager d’Allah (paix sur
lui et sa famille) et
l’en informa, puis ce verset à été révélé sur le Prophète (s) : « Vous
n'avez pas de Maître en dehors d'Allah et de Son Prophète, et de ceux qui
croient : ceux qui s'acquittent de la Prière, ceux qui font l'aumône tout en
s'inclinant humblement ». Le Prophète (s) récita
ce verset et dit : « Pour celui dont je suis le maître, Ali
est également son maître. Ô Allah sois l’allié de celui qui est son allié et
l’ennemi de celui qui est son ennemi »
Abi Nu’raym
Al-Isbahani – Hilya Al-Awliya
Si le
verset concerne Ali (as) uniquement, alors pourquoi Allah (awj) dit : « Ceux qui croient : ceux qui s'acquittent de la
Prière, ceux qui font l'aumône tout en
s'inclinant humblement » (au pluriel ?).
Je laisse Ibn Abbas répondre, et je
rajoute en plus de l’explication d’Ibn Abbas que si la phrase est au pluriel,
c’est parce que cela concerne également les Imams après Ali (as). C’est eux les
maîtres des croyants après le Messager d’Allah (paix sur lui et sa famille), comme l’atteste le hadith Ath-Thaqalayn
« Je vous laisse le Coran et ma descendance les Ahlulbayt ».
Selon Ibn Abbas qui dit : « Jamais Allah
(awj) n'a révélé les termes : « Ô vrais Croyants» sans que « Ali » y soit compris comme étant leur
maître et leur chef. »
Ce qui signifie qu’à chaque
fois qu’Allah (awj) utilise les termes « Ô les croyants. Ô vous qui croyez
etc …» l’Imam Ali (as) est toujours considéré comme étant le maitre et le
chef des croyants.
D’après Hudhayfa Ibn Al-Yamani, qui dit : « On
a demandé : « Ô Messager d’Allah (paix sur lui et sa famille), vas-tu désigner Ali (as) comme étant ton successeur ? » Il répondit : « Si je désigne Ali pour me succéder, vous le trouverez
guidé et bien guidé, il vous fera entrer dans le droit chemin »
عَنْ حُذَيْفَةَ بْنِ الْيَمَانِ، قَالَ :
قَالُوا : يَا رَسُولَ اللَّهِ ، أَلا تَسْتَخْلِفُ عَلِيًّا ؟ قَالَ : إِنْ تُوَلُّوا عَلِيًّا تَجِدُوهُ
هَادِيًا مَهْدِيًّا، يَسْلُكُ بِكُمُ الطَّرِيقَ الْمُسْتَقِيمَ
Sourate L'ouverture (Al-Fatiha) - Verset 6
« Guide-nous dans le droit
chemin » - « اهْدِنَا الصِّرَاطَ
الْمُسْتَقِيمَ »
Nous constatons que le mot
«تَسْتَخْلِفُ » (succéder) est mis en
corrélation avec le mot «تُوَلُّوا » (désigner un successeur). Dans ce
cas-ci, c’est l’imam Ali (as) qui est le successeur du Messager d’Allah (paix sur lui et sa famille) pour guider sa oumma dans le
droit chemin.
At-Taftazani -
Sharh al-Maqasid fi ‘Ilm al-Kalam
Concernant ce verset : « Vous n'avez pas de Maître en
dehors d'Allah et de Son Prophète, et de ceux qui croient : ceux qui
s'acquittent de la Prière, ceux qui font l'aumône tout en s'inclinant
humblement ».
إنما
وليكم الله ورسوله والذين آمنوا الذين يقيمون الصلاة ويؤتون الزكاة وهم راكعون
At-Taftazani
dit : « (Ce
Verset) a été révélé par consensus des savant du tafsir
(mufasirin) à
propos de Ali
Ibn Abi Talib
qu’Allah
l’agrée lorsqu’il donna sa bague à un pauvre alors qu’il était en pleine
inclinaison dans sa prière ».
نزلت باتفاق المفسرين في علي بن أبي طالب رضي الله عنه حين أعطى السائل خاتمه وهو راكع في صلاته
Aḍhad al-din
Abd al-Rahman al-Iji - al-Mawaqif fi ‘ilm al-Kalam - المواقف في علم
الكلام - عضد الدين عبد الرحمن الإيجي
«
Vous n'avez pas de Maître en dehors d'Allah et de Son Prophète, et de ceux qui
croient : ceux qui s'acquittent de la Prière ceux qui font l'aumône tout en
s'inclinant humblement»
إنما وليكم الله ورسوله والذين آمنوا الذين
يقيمون الصلاة ويؤتون الزكاة وهم راكعون
« Et
l’ensemble des imams du tafsir sont unanimes que le sens (du verset) concerne Ali ».
وأجمع
أئمّة التفسير أنّ المراد علي
Al-jurjani -
Charh al-Mawaqif (Volume 8, page 391)
« Les savants du tafsir sont unanimes sur le fait que le verset :
( إنما وليكم الله ورسوله والذين آمنوا الذين يقيمون الصلاة
ويؤتون الزكاة وهم راكعون ) a été révélé a propos de Ali (as) lorsqu’il
a donné sa bague (en aumône) a une personne (qui demandait l’aumône) pendant
qu’il était en position d’inclinaison (dans sa prière) ».
أجمع أئمة التفسير على أنّ المراد بـ ( الذين يقيمون الصلاة ) إلى قوله تعالى ( وهم راكعون ) علي فإنه كان في الصلاة راكعاً فسأله سائل فأعطاه خاتمه فنزلت الآية
Ibn Taymiya –
Minhaj as-sunnah An-Nabawiya
Concernant ce verset : « Vous n'avez pas de Maître en
dehors d'Allah et de Son Prophète, et de ceux qui croient : ceux qui
s'acquittent de la Prière, ceux qui font l'aumône tout en s'inclinant
humblement ».
إنما
وليكم الله ورسوله والذين آمنوا الذين يقيمون الصلاة ويؤتون الزكاة وهم راكعون
Ibn
Taymiya dit : « Et certains menteurs ont forgé des récits
calomnieux qui disent que ce verset a révélé à propos de Ali lorsqu’il a
fait don de sa bague durant sa prière, et ceci est un mensonge à
l’unanimité des gens du savoir... »
Nous
retrouvons encore une fois de plus le négateur ibn Taymiya qui rejette le fait
que ce verset ai été révélé pour l’imam Ali (as) pourtant reconnu par une
grande majorité des savants sunnites.
Les
versets relatifs à l’évènement de Ghadir Khum
« Ô Messager, transmets ce
qui t’a été descendu de la part de ton Seigneur. Si tu ne le faisais pas, alors
tu n’aurais pas communiqué Son message »
Al-Wahidi
an-Nisaburi - Asbab An-Nuzool : (Ibi Sa’id Al-Khudri)
Al Suyuti - Dur Al Manthur : (Ibi Sa’id Al-Khudri et Ibn Mas’oud et Abi Hurayra)
Fakhr
Ar-Razi – Tafsir Al kabir : (Ibn Abbas, Al-Abra
Ibn ‘Azb et Mohammed Ibn Ali)
Ibn Abi Hatim - Tahsir
Al-Quran Al-‘Adhim (Abi
Sa’id Al-Khudri)
Al-Tha’labi – Al-Kashf
wa Al-Bayan (Ibn Abbas)
Al-Hasskani - Chawahed At-Tanzil (Abu Hurayra, Abi Ishaq Al-Humaydi,
Ibn Abbas et Jabir Ibn Abdallah, Abdallah Ibn Abi Awfi, Hudhayfa Ibn Al-Yamani)
Makki Al-Khawarizmi – Al
Manaqib (…)
Ibn Assakir - Tarikh Madinat Dimashq (Abi Sa’id Al-Khudri)
Tafsir Al Quran, Ibn
Kathir (Abi Sa’id Al-Khudri)
Al-Shawkani - Fathul
Qadir (Ibn
Abbas et Abi Sa’id Al-Khudri et l’imam Al-Baqir)
Tout ces rapporteurs
prouvent que ce verset : « Ô Messager, transmets ce qui t’a été descendu de la part de ton
Seigneur... » et ce verset :
« Aujourd´hui, J´ai parachevé
pour vous votre religion … »
ont tous les deux été révélés le jour de Ghadir Khum pour Ali Ibn Abi Talib
(as).
Al-Suyouti - Dhur Al-Manthur
D’après Abi Sa’id Al-Khudri, qui dit : « Ce verset a été révélé : « Ô Messager, transmets ce qui t’a été descendu de
la part de ton Seigneur » La table servie, 67. Sur le Messager d’Allah (paix sur lui et sa famille) à Ghadir Khum au sujet de Ali Ibn Abi Talib (as).
Selon Ibn Mas’oud qui dit : « Nous
lisions à l’époque du Messager d’Allah (s) : {Ô Messager, transmets ce qui t’a
été descendu de la part de ton Seigneur } Que Ali est le Maître des croyants {Si tu ne le faisais pas, alors
tu n’aurais pas communiqué Son message. Et Allah te protégera des gens}
Fakhr Ar-Razi
– Tafsir Al kabir
Concernant la
parole d’Allah (awj) : « Ô Messager, transmets ce
qui t’a été descendu de la part de ton Seigneur ». La table servie, verset 67.
Fakhr Al-Razi rapporte plusieurs
récit et explications possible concernant les circonstances de la révélation de
ce verset, parmi celle-ci il dit :
Ce verset a été révélé concernant
les mérites de Ali ibn Abi Talib (as), et
lorsque ce verset a été révélé le Prophète (paix sur lui et sa famille) a pris la main de Ali (as) et a proclamé : « Celui pour qui je suis le
maitre, alors Ali est également son maître. Ô Allah sois l’allié de ses alliés
et sois l’ennemi de ses ennemis », Omar est allé voir Ali (as) et lui a dit : « Félicitations ô Ali Ibn Abi
Talib, tu es devenu mon maître et le maître de tous les croyants et croyantes ».
Fakhr
Al-Razi dit : « Et
ce sont les propos d’Ibn Abbas, Al-Bara ibn ‘Azib et de Muhammad Ibn Ali »
Ibn Abi Hatim - Tahsir Al-Quran Al-‘Adhim
Concernant la
parole d’Allah (awj) : « Ô Messager, transmets ce
qui t’a été descendu de la part de ton Seigneur ». La table servie, verset 67.
Selon Abi Sa’id Al-Khudri qui dit ce
verset : « Ô Messager, transmets ce qui t’a
été descendu de la part de ton Seigneur » a été révélé au sujet de Ali
Ibn Abi Talib (as).
Al-Tha’labi – Al-Kashf wa Al-Bayan (Tafsir
Al-Tha’labi)
Dhahabi -
Siyar A’lam An-Nuballa سير أعلام النبلاء - - الذهبي
Al-Tha’labi – الثعلبي :
L’imam, le hafiz (connaisseur du Coran), le savant, le cheikh des commentateurs (tafsirs),… il était l’un des plus instruit dans la science…
الإمام الحافظ العلامة، شيخ التفسير، أبو إسحاق، أحمد بن محمد بن إبراهيم النيسابوري. كان أحد أوعية العلم
Et Abu Ja’far Muhamed Ibn Ali (as) dit à propos de la signification de
cette parole : « Transmets ce qui t'est
révélé ». C’est un
mérite accordé à Ali Ibn Abi Talib (as), lorsque
ce verset a été révélé le Prophète (paix sur lui et sa famille) a prit la
main de Ali (paix sur lui) et il a
dit : « Celui pour qui je
suis le maître, Ali est également son maître »
D’après Al-Bara' ibn `Azib qui raconte : « J’étais avec le Messager d’Allah (paix sur
lui et sa famille)
durant le pèlerinage de l’Adieu, lorsque
nous nous sommes arrêtés à Ghadir Khum, ils ont prié ensemble … ensuite le
Prophète (s) a prit la main de Ali (as) et il a dit : « Ne savez-vous pas que j’ai plus de droit sur les croyants
plus qu’ils en n’ont sur eux même ? » - ils répondirent « Oui, ô Messager
d’Allah ». Puis il a demandé : « N’ai-je pas autorité sur tous les croyants plus qu’ils
n’ont autorité sur eux même ? » ils
répondirent « Oui ô Messager d’Allah ». Puis il a annonça : « Celui pour qui je suis le
maître, Ali est également son maître. Ô Allah sois l’allié de ses alliés et sois l’ennemi de ses
ennemis ». Alors
Omar après cela a dit à Ali : « Félicitation ô Ibn Abi Talib, tu es devenu le
maître de tous les croyants et croyantes ».
D’après Ibn Abbas explique concernant cette parole d’Allah (awj) « Transmets ce qui t'est
révélé » : « Ce verset a été révélé concernant Ali
Ibn Abi Talib (alayhi salam). Il a été ordonné au Prophète de faire la
révélation concernant Ali, alors le Prophète (paix sur
lui et sa famille) a
pris la main de Ali et il a déclaré : « Pour celui dont je suis le maître Ali est également son maître,
Ô Allah sois l’allié de ses alliés et sois l’ennemi de ses ennemis »
Al-Wahidi
- Asbab An-Nuzoul (contexte, circonstances des révélations)
« Ô Messager, transmets ce qui t’a été
descendu de la part de ton Seigneur. Si tu ne le faisais pas, alors tu n’aurais
pas communiqué Son message. Et Allah te protègera des gens. Certes, Allah
ne guide pas les gens mécréants. » La Table Servie - Verset 67
D’après Abi Sa’id Al-Khudri qui dit Ce verset : « Ô Messager, transmets ce
qui t’a été descendu de la part de ton Seigneur » a été révélé le
jour de Ghadir Khum concernant Ali Ibn Abi Talib (as) qu’Allah l’agrée ».
Ce verset est l’un des
derniers versets révélés au Prophète (paix sur lui et sa famille). Durant 23 années il n’a cessé de communiquer le message
d’Allah (awj), et remplir sa mission en tant qu’annonciateur et avertisseur à
la perfection. Alors que peut être ce message que le Prophète (s) devait
transmettre à sa communauté avant de quitter ce bas-monde et que s’il ne le
faisait pas c’est comme s’il n’avait pas remplit sa mission ? Quel est ce
message sur lequel repose toute la révélation du coran ?
Al-Shawkani – Fath Al-Qadir
Rapporté par Ibn Abi Hatim, Ibn Mardawi et Ibn Assakir d’après Abi Sa’id
Al-Khudri qui explique : « Concernant ce verset « Ô Messager, transmets ce qui t´a été
descendu de la part de ton Seigneur » a été
révélé au Messager d’Allah (paix sur
lui et sa famille) le jour de GHADIR
KHUM concernant ALI IBN ABI TALIB (alayhi
salam) ».
Et Ibn Mardawi rapporte d’après Ibn Mas’oud
qui dit : « A l’époque du Messager
d’Allah (paix sur lui et sa
famille) nous avions l’habitude de
lire le verset comme ceci : « Ô Messager, transmets ce qui t´a été descendu de la part de ton Seigneur »
que Ali
Ibn Abi Talib est le maître des croyants. « Si
tu ne le faisais pas, alors tu n´aurais pas communiqué Son message. Et Allah te
protégera des gens ».
Ali bin
Mohammad al-Maliki, connu sous le nom d’Ibn Sabbagh
Al-Fusool
Al-Muhimmah
Rapporté par l’Imam Abu
Al-Hassan Al-Wahidi dans son livre intitulé « Asbab An-Nuzul »
d’après une chaîne qui remonte jusqu’à Abi Sa’id Al-Khudri qui dit : « Ce verset « ô Messager, transmets ce qui t´a été
descendu de la part de ton Seigneur » a
été révélé le jour de Ghadir KHum concernant Ali Ibn Abi Talib (as).
Al-Khawarizmi – Al Manaqib
Al-Muwaffaq ibn Ahmad ibn Muhammad al-Makki
Il a été ordonné au Prophète (paix sur lui et sa famille) d’investir Ali (Alayhi Salam) du statut de la Wilayat Divine et pour lui
succéder et diriger les musulmans après lui. Cela lui a été accordé par ses
paroles : « Ô Messager, transmets ce
qui t’a été descendu de la part de ton Seigneur. Si tu ne le faisais pas, alors
tu n’aurais pas communiqué Son message. Et Allah te protégera des gens ». Alors le Prophète (s) s’est
levé parmi une assemblée chargée de monde. Autour de lui il y avait des
Muhajirines et des Ansars. Ensuite il a pris la main de Ali Alayhi Salam, et il
l’a levée et a déclaré : « N’ai-je pas
plus de droit /autorité sur vous plus que vous en avez sur
vous-même ? » ils répondirent : « Par Allah oui ». Il a ajouté : « Alors pour celui dont je suis le maître, voici Ali
qui est également son maître. Ô Allah soit l’allié de ses alliés et sois
l’ennemi de ses ennemis et assiste le par ta Victoire et abandonne celui qui
l’abandonne »…
C’est ainsi qu’est descendu l’Esprit digne de
confiance (Gibril) pour annoncer la bonne annonce au noble Prophète (paix sur lui et sa famille), et pour le désespoir des mécréants lorsqu’il révéla : « Aujourd´hui, les mécréants
désespèrent (de vous détourner) de votre religion : ne les craignez donc pas et
craignez-Moi. Aujourd´hui, J´ai parachevé pour vous votre
religion, et accompli sur vous Mon bienfait. Et J´agrée l´Islam comme religion
pour vous. ».
Et ce jour le célèbre poète
Hassan ibn Thabit composa ce poême :
Et leur Prophète les appela le jour de Ghadir Khum afin
d’écouter l’appel du Messager, Je suis
votre maitre et votre Prophète, ils dirent il n’y a pas d’aveuglement, ton Dieu
est notre Maitre et toi tu es notre leader, et tu ne trouveras aucun de nous
désobéissant, il lui dit lève toi ô Ali, je t’ai agréé comme Imam et Guide après
moi
Ibn Assakir – Tarikh Madinat Dimashq
D’après Abi Sa’id Al- Khudri qui explique :
« Ce verset : « Ô
Messager, transmets ce qui t’a été descendu de la part de ton Seigneur » a été révélé
sur le Messager d’Allah (paix sur lui et sa famille) le jour de Ghadir Khum pour Ali Ibn Abi Talib (as) ».
D’après Abi Sa’id Al- Khudri qui raconte :
« Lorsque le Messager d’Allah (paix sur lui et sa famille) a montré la position de Ali le jour de Ghadir Khum, en
proclamant sa Wilayath, alors l’Ange Gibril (paix sur lui) est descendu avec ce verset : « Aujourd´hui, J´ai parachevé pour vous votre
religion, et accompli sur vous Mon bienfait et J´agrée l´Islam comme religion
pour vous. »
Sourate
La Table Servie verset 3
« Aujourd’hui, J’ai parachevé pour vous votre religion… »
Al-Suyouti - Dhur Al-Manthur
D’après Abi Sa’id Al-Khudri, qui dit : « Lorsque le le Messager d’Allah (paix sur lui et sa famille) à institué l’imamat de Ali (as) le jour de Ghadir Khum, l’ange Gibril (as) est descendu avec ce
verset : « Aujourd´hui,
J´ai parachevé pour vous votre religion »
D’après Abi Hurayra qui
dit : « Lors du jour de Ghadi khum et
c’était le dix-huitième jour de dhu-al-hujja, le Prophète (paix sur lui et sa famille) a
dit : « Pour celui dont je suis le maitre Ali est
également son maitre » alors
Allah (awj) a
révélé ce verset : « Aujourd´hui, J´ai parachevé pour vous votre
religion »
Al-Hassakani –
Chawahid Al-Tanzil
Concerne cette parole d’Allah (awj) : « Aujourd´hui,
J´ai parachevé pour vous votre
religion, et accompli sur vous Mon bienfait. Et J´agrée l´Islam comme religion
pour vous »
D’après Abi Sa’id
Al-Khudri qui dit : « Lorsque ce verset à été révélé sur le
Messager d’Allah (paix sur lui et
sa famille), à dit : « Allahou Akbar, pour le parachèvement de la
religion et l’accomplissement de son bienfait, et le Seigneur (awj) a agrée
mon message et la Wilayat de Ali après moi ». Ensuite le Prophète (s) continua : « Pour celui dont je suis le maître alors Ali est
également son maître. Ô Allah sois l’allié de ses alliés et sois l’ennemi de
ses ennemis, et soutiens celui qui le soutient, et abandonne celui qui
l’abandonne »
D’après Abi Sa’id
Al-Khudri qui raconte : « Le Prophète (paix sur lui et sa
famille) a appelé les
gens, ensuite il a pris la main de Ali (as) et l’a soulevée et il ne l’a baissa pas
jusqu’à ce que Allah (awj) révèle ce
verset : « Aujourd´hui, J´ai parachevé pour vous votre
religion, et accompli sur vous Mon bienfai ». Alors le Messager d’Allah (paix sur lui et sa
famille), a déclaré : « Allahou Akbar, pour le parachèvement de la
religion et l’accomplissement de son bienfait, et le Seigneur (awj) a agrée
mon message, et la Wilayat de Ali ». Puis il a dit : « Pour celui dont je
suis le maître alors Ali est également son maître »
D’après Abu Hurayra qui dit : « Le jour de Ghadir Khum lorsque le Prophète (paix sur
lui et sa famille) a pris la main de Ali Ibn Abi
Talib (as), puis il a demandé : « N’ai-je pas autorité sur tous
les croyants ? ». « Certes oui Ô Messager d’Allah » dirent-ils, alors il
proclama : « Pour celui dont je suis
le maître alors Ali est également son maître » … Alors Omar Ibn Al-khatab a
dit : « Félicitations,
félicitations Ô Ali, tu es devenu mon maître et le maître de tous les musulmans ». Suite à cela Allah (awj) a révélé le verset : « Aujourd’hui, j’ai
parachevé votre religion ». Sourate La Table servie Verset 3.
D’après Ibn Abbas qui dit : « Nous étions regroupé avec le Messager d’Allah (paix sur lui et sa famille)
lorsqu’il dit : « Ali Ibn Abi talib est-il parmi
vous ? ». Nous avons répondu : « Oui ô Messager d’Allah ». Alors
le Prophète (s) l’a rapproché près de lui et lui a tapé sur son épaule en lui
disant : « Félicitations
ô Ali ce verset m’a été révélé à ton sujet « Aujourd´hui, J´ai parachevé pour vous votre
religion, et accompli sur vous Mon bienfait. Et J´agrée l´Islam comme religion
pour vous »
D’après Ibn Abbas qui rapporte : « A chaque fois que le Messager d’Allah (paix sur lui et sa famille) rencontre Ali (as) dans la Mecque il lui dit : « Félicitations ô Abu Al-Hassan (Ali), Allah m’a
révélé à ton sujet un verset injonctif sans nulle pareil : « Aujourd’hui, j’ai
parachevé votre religion ».
Ibn Assakir - Tarikh Madinat Dimashq
D’après Abu Hurayra qui dit : « Celui qui jeûne le dixième
jour du moi de dhu-al-hujja, il lui sera inscrit comme étant un jeûne de
soixante mois et c’était le jour de Ghadir Khm lorsque le Prophète (paix sur lui et sa famille) a pris la main de Ali Ibn Abi Talib (as), puis il a dit : « N’ai-je pas autorité sur tous les
croyants ? » Ils répondirent : « Certes oui ô Messager d’Allah » alors il a dit : « Pour celui dont je suis le maitre alors Ali
est également son maitre » … ensuite Omar Ibn Al-Khatab a dit : « Félicitations, félicitations ô Ali, tu
es devenu mon maître et le maître de tous les musulmans, après cela Allah (awj) a révélé le verset : « Aujourd’hui, j’ai parachevé votre religion
» Sourate La Table servie Verset
3 …
D’après Abi Sa’id Al-Khudri, qui dit : « lorsque le Messager d’Allah (paix sur lui et sa famille) à institué l’imamat de Ali (as) le jour de Ghadir Khum, l’ange Gibril (as) est descendu avec ce
verset : « Aujourd´hui,
J´ai parachevé pour vous votre religion »
Ibn al-Maghazili
Manaqib Amir al-Muminin Ali Ibn Abi Talilb Alayhi
Salam
D’après Abu Hurayra qui dit : « Celui qui jeûne le dixième jour du moi de
dhu-al-hujja, il lui sera inscrit comme étant un jeûne de soixante mois. Et
c’était le jour de Ghadir Khum lorsque le Prophète (paix sur lui et sa famille) a pris la main de Ali Ibn Abi
Talib (as), et il a dit : « N’ai-je pas
plus de droit sur les croyants plus qu’ils en ont sur eux même ? » ils répondirent :
« Certes oui ô Messager
d’Allah » ensuite il dit : « Pour celui dont je suis le maître alors Ali est
également son maître » Par la suite Omar Ibn Al-Khatab a dit :
« Félicitations, félicitations Ô Ali, tu es
devenu mon maître et le maître de tous les croyants » après
cela Allah (awj) a révélé le verset : «
Aujourd’hui, j’ai parachevé votre religion »
Ibn Kathir -
Tafsir Al Quran
Circonstance de la révélation
du dernier verset du Coran, le parachèvement de la religion :
Sourate La Table Servie verset 3 :
« Aujourd’hui, J’ai
parachevé pour vous votre religion… »
Rapporté par Ibn Mardawayh,
d’après Abi Sa’id
Al-Khudri qui dit :
« Ce verset a été révélé sur le Messager d’Allah
(paix sur lui et sa famille) le jour de Ghadir Khum, juste après avoir dit concernant Ali : « Pour celui dont je suis le maître Ali est également son
maître », rapporté
également d’après Abi Hourayra…
Même si Ibn Kathir rapporte d’après Abu Sai’d Al-Khudri et Abu
Hourayra que ce verset à été révélé le jour de Ghadir Khum, c en’est pas pour
autant que c’est une affirmation de sa part au contraire, il soutient l’avis
majoritaire qui prétend que ce verset à été révélé à ‘Arafat durant le
pèlerinage et non pas à Ghadir Khum.
Le hadith du jour de Ghadir Khum
Réfutation des arguments du nassibi Othman Al-Khamis
Othman
Al-Khamis – Huqbat Min At-Tarikh (périodes de l’histoire)
Résumé des principaux arguments du cheikh des nawassib Othman
Al-Khamis
Othman
Al-Khamis dit : Ce hadith sert d'argument pour les gens de l'innovation pour
prouver que 'Ali (as) est le premier successeur légitime du Prophète (paix sur lui et sa famille) puisqu'il dit « Celui dont je suis le mawla,
Ali est son mawla ». Ils comprennent ce propos dans le sens que Ali
est le calife et le maître, c'est-à-dire le gouverneur à qui on doit
obéissance, telle est la signification qu'ils donnent aux termes de ce hadith.
Le
hadith est rapporté aussi d'après Ali (as), qand il était dans l'enceinte de la
mosquée de Kûfa, il demanda : « Qui parmi vous entendit le Prophète (paix sur lui et sa famille) dire le jour du Ghadir : « Celui dont je suis le
mawla, Ali est son mawla » ? Douze Compagnons ayant pris part à la
bataille de Badr témoignèrent l'avoir entendu.
Je vais mentionner la principe raison de ces propos du
Prophète (s) à Ali (as)
Les
chiites prétendent que le Prophète (paix sur lui et sa
famille) arrêta les gens en pleine canicule à al-Juhfa où se trouvait
Ghadir Khum. Et leur nombre étaient plus de cent mille personnes, car ce lieu
était un carrefour pour les pèlerins. Le Prophète les réunit pour leur faire connaître
cette affaire et qui est : « Celui dont je suis le mawla, Ali est son mawla »;
puis ils ajoutent les versions supplémentaires citées plus haut.
(« Ô
Allah, sois l'Allié de celui qui le prend pour allié, et l'ennemi de celui qui
le prend pour ennemi ... »)
En réalité, le Prophète (s) a tenu ce discours pour deux
raisons :
La première raison : Buraydah ibn al-Hasib a dit :
« Khalid Ibn Al-Walid dépêcha un émissaire auprès du Messager (paix sur lui et sa famille) lui demandant d'envoyer quelqu'un prendre le quint du
butin, Ali fut envoyé et prit le quinte, puis il choisit une jeune captive du
cinquième et partagea le lit avec elle. » Burayda dit ensuite :
« Je détestais Ali et après qu'il se lava je dis à Khalid : « Ne
vois-tu pas ce qu'il vient de faire ? » Quand nous fûmes de retour auprès
du Prophète (s), je lui racontai cette affaire.
-
Ô Burayda, me dit-il, déteste-tu Ali ? - Oui, répondis-je. - Ne le
déteste pas, reprit le Prophète (s), il a droit à une plus grande part
du butin que cela. » Et
dans une autre version du hadith le Prophète (s) dit à Burayda : « Celui
dont je suis le mawla, Ali est son mawla. »
La deuxième raison : Al-Bayhaqî rapporte d'après Abu Sa'id que Ali, en
revenant avec les hommes du Yémen, leur interdit de monter les chameaux
destinés à l'aumône. Il nomma un homme chef du groupe et les devança pour se
rendre chez le Prophète (s). Chemin faisant, le chef leur permit de monter les
chameaux et lorsqu’ils le rejoignirent, il vit que les chameaux avaient été
montés, il se mit en colère et adressa des reproches au chef du groupe.
Abu
Sa'id dit : « Quand nous rencontrâmes le Prophète (s), nous lui racontâmes
combien Ali avait été dur et incommode avec nous ». Dans une autre version
du hadith, il s'agit d'habits qu'ils voulaient porter mais Ali le leur
interdit. Et le Prophète (s) de déclarer : « Ô Sa'd Ibn Mâlik -
C'est-à-dire Abu Sa'id ne tiens pas de tels propos au sujet de ton frère Ali,
je jure par Allah qu'il a bien agi dans la voie d'Allah. »
Ibn
Kathîr dit à propos de ce hadith qu'il a une bonne chaîne de transmission selon
les conditions d'al-Nasâ'î et qu'il est rapporté par al-Bayhaqî et d'autres.
Ibn
Kathîr dit : « Les critique à propos de Ali se sont multipliés, car il
leur avait interdit l'accès aux chameaux de l'aumône et le port des habits du
butin, chose que son délégué leur permit. Seul Allah connaît la vérité. Quand
le Prophète (s) revint de son pèlerinage après avoir accompli ses rites sacrés,
il passa par Ghadîr Khum sur son chemin vers Médine. Il se leva et prononça un
discours innocentant Ali, lui rendant hommage, et étalant ses vertus pour
supprimer toutes les rancunes contenues dans les cœurs de nombre de gens.
Voici
donc les raisons du discours de Ghadîr Khum, car on avait médit Ali. Mais le Prophète (paix sur lui et sa famille) retarda son discours jusqu'à son retour à Médine. Il ne voulait
pas parler alors qu'il était à la Mecque durant les jours de Mina ou le Jour de
'Arafa. Pourquoi ? Parce que cette question concernait particulièrement les
gens de Médine. Ceux qui avaient médit Ali (as) sont des Médinois
partis en campagne militaire avec Ali.
Réponse concernant
cet argument :
La
première raison : Buraydah ibn al-Hasib a dit : « Khalid Ibn
Al-Walid dépêcha un émissaire auprès du Messager (paix
sur lui et sa famille) lui demandant d'envoyer quelqu'un prendre le quint du
butin, Ali fut envoyé et prit le quinte, puis il choisit une jeune captive du
cinquième et partagea le lit avec elle. » Burayda dit ensuite :
« Je détestais Ali et après qu'il se lava je dis à Khalid : « Ne
vois-tu pas ce qu'il vient de faire ? » Quand nous fûmes de retour auprès
du Prophète (s), je lui racontai cette affaire.
-
Ô Burayda, me dit-il, déteste-tu Ali ? - Oui, répondis-je. - Ne le
déteste pas, reprit le Prophète (s), il a droit à une plus grande part
du butin que cela. » Et
dans une autre version du hadith le Prophète (s) dit à Burayda : « Celui
dont je suis le mawla, Ali est son mawla. »
Ibn Kathir
Al-Bidaya wa Al-Nihaya (volume 7 page
391)
Chapitre :
De l’envoie de Ali Ibn Abi Talib et de Khalid Ibn Al-Walid au Yemen avant le
pèlerinage de l’Adieu
Bukhari rapporte
d’après Burayda qui dit : « Le
Prophète (paix
sur lui et sa famille) envoya Ali auprès de Khalid pour percevoir le
quint du butin. Je détestais Ali car il s’était lavé, et j’avais dis à
Khalid : « Ne vois tu pas ce qu’il vient de faire ? » Quand
nous fîme de retour auprès du Prophète (s) je
lui racontai cette affaire », le Prophète (s) lui
dit : « Ô
Burayda tu déteste Ali ? », « Oui » répondit-il, le Prophète (s) lui dit
alors : « Ne le déteste pas, il a droit à
une plus grande part du butin que cela. »
Ibn Kathir
dit : et Bukhari s’est isolé dans cette version
sauf Muslim
ثم قال البخاري : حدثنا محمد بن بشار، ثنا روح بن عبادة، ثنا علي بن سويد بن منجوف، عن عبد الله بن بريدة، عن أبيه قال : بعث النبي صلى الله عليه وسلم عليا إلى خالد بن الوليد ليقبض الخمس، وكنت أبغض عليا، فأصبح وقد اغتسل، فقلت لخالد : ألا ترى إلى هذا فلما قدمنا على النبي صلى الله عليه وسلم ذكرت ذلك له . فقال : يا بريدة تبغض عليا ؟. فقلت : نعم. فقال : لا تبغضه فإن له في الخمس أكثر من ذلك انفرد به البخاري دون مسلم من هذا الوجه
Rapporté par
Al-Bukhari (Hadith 4350)
chapitre 64,
sous-chapitre 63 : De l’envoie de Ali Ibn Abi Talib et de Khalid Ibn
Al-Walid au Yemen avant le pèlerinage de l’Adieu.
En note de bas
de page il est indiqué : Ali avait prit une esclave faisant partie du
butin et l’avait emmené chez lui. En le voyant se laver, Burayda supposa qu’il
avait abusé de cette esclave, empiétant ainsi sur sa part du butin.
Musnad Ahmad (volume 38, page 32 –
hadith 22945)
D’après Burayda
qui rapporte : « Je suis sorti avec Ali dans
une expédition vers Yémen et j’ai vu quelque chose de mal de sa part, lorsque
je me suis présenté auprès du Prophète (paix sur
lui et sa famille),
j’ai mentionné Ali (ce qu’il aurait fait de mal) et je l’ai rabaissé et
dénigré. J’ai alors vu le visage du Messager d’Allah (s) changer
complètement, et il m’a dit : « Ô Burayda, n’ai-je pas plus
de droit sur les croyants qu’ils en ont sur eux même ?, - Certe oui répondit
burayda, alors le Prophète (s) dit : « pour celui dont je suis le MAITRE Ali est également son
MAITRE ».
عن بريدة، قال : غزوت مع
علي إلى اليمن، فرأيت منه جفوة، فلما قدمت على رسول الله (ص) ذكرت عليا فتنقصته،
فرأيت وجه رسول الله (ص) يتغير، فقال : يا بريدة،
الست أولى بالمؤمنين
من أنفسهم، قلت : بلى يا رسول الله، فقال : من
كنت مولاه فعلي مولاه
Commentaire :
la chaine de transmission est SAHIH selon
les conditions de Bukhari et Muslim
Sahih Sunan At-Tirmidhi (volume 3, page 521 – hadith 3712)
D’après Imran Ibn Hussain qui dit : « Le Messager d’Allah (paix sur lui et sa famille) envoya un détachement militaire sous le commandement de
Ali Ibn Abi Talib (as), ensuite il parti en expédition, durant laquelle il a
prit une esclave pour lui, alors quatre compagnons Messager d’Allah (s) l’ont blâmés
et se sont convenus de le dénoncer et s’engagèrent à en informer Le Messager
d’Allah (s) à leur retour en disant : « Lorsque
nous reviendrons auprès du Messager d’Allah (s) nous lui raconterons ce que Ali (as) a fait ». Les
Musulmans avaient l’habitude à leur retour de leur voyage d’aller d’abord
saluer le Messager d’Allah (s) avant de rentrer chez eux. Quand le détachement
militaire est rentré, ils saluèrent le Prophète (s), puis l’un des quatre
compagnons se leva et dit : « Ô Messager d’Allah (s), que
penses-tu de Ali ibn Abi Talib (as) qui a fait tel et tel chose ? » Le Messager d’Allah
(s) se détourna alors de lui, ensuite le deuxième prit la
parole pour dire la même chose que le premier. Le Messager d’Allah (s) se détourna
de lui, puis le troisième et le quatrième se levèrent successivement pour
reprendre les propos de leurs prédécesseurs. Le Messager d’Allah (s) se retournant
alors vers eux, le visage marqué visiblement par la colère, et dit : «
Que voulez-vous de Ali ? Ali est de moi et je suis de lui et il est le
maître (wali) de tous les croyants après
moi »
En commentaire : SAHIH
Résumé de
la version de Burayda :
-
Le Prophète (s) envoya Ali (as) au Yemen pour prélever le quint du butin.
-
Ali (as) à prit une esclave du butin pour lui-même, empiétant ainsi sur une
part du butin.
-
Burayda à dénoncé Ali (as) auprès du Prophète (s).
Résumé de
la version de ‘Imran
Ibn Hussain :
-
Le Prophète (s) envoya un détachement militaire sous le commandement de Ali Ibn
Abi Talib (as).
-
Ali (as) à prit une esclave pour lui-même
-
Quatre compagnons l’ont blâmes et se sont convenus de le dénoncer et à en
informer Le Prophète (s) à leur retour.
-
les Quatre compagnons chacun à son tour ont dénoncé ce que Ali à fait au
Prophète (s)
-
Le Prophète (s) se détourna et se mit en colère contre eux et dit : « Que
voulez-vous de Ali ? Ali est de moi et je suis de lui et il est le wali de tous
les croyants après moi »
-
Il n’est mentionné nulle part dans le texte que cette dénonciation a lieu à la
Mecque avant le pèlerinage ou a Médine après le pèlerinage
Le
Texte dit que des compagnons avaient de la rancune envers Ali et qu’ils ont
décidé de le dénoncer auprès Prophète (s) qui s’est mis en colère contre eux et
a prit la défense de Ali (as). D’un point de vu logique, si ces compagnons qui
avaient de la rancune envers Ali (as) n’étaient pas hypocrites, nous devons
supposer qu’ils avaient acceptés le jugement du Messager d’Allah (paix
sur lui et sa famille)
qui a donné raison à Ali (as), donc rationnellement la rancune de ces compagons
devait se dissiper devant le jugement du Messager d’Allah (s) qui ne juge et ne
parle jamais sous l’effet de la passion : { 2 -
Votre compagnon ne s'est pas égaré et n'a pas été induit en erreur. 3
- et il ne prononce rien sous l'effet de la passion. 4
- ce n'est rien d'autre qu'une révélation inspirée. Sourate L'étoile }.
D’autant que toute cette affaire, ne trouve son origine que dans l’avidité des
biens matériels de ce bas-monde puisqu’il est question de butin, dans tout ce
que cela comporte comme futilité aux yeux d’un véritable croyant.
Nous
pouvons raisonnablement croire, que la rancune envers l’imam Ali (as) a
définitivement quitté le cœur de ces compagnons durant le pèlerinage et surtout
après le pèlerinage autrement, nous pouvons considérer de façon certaine que
ces compagnons étaient des hypocrites qui ce sont endurci dans leur hypocrisie
en raison de leur mépris des paroles du Messager d’Allah (paix
sur lui et sa famille).
En
conclusion de quoi, la première et principale raison du discours du Messager
d’Allah (paix
sur lui et sa famille)
le jour de Ghadir Khum ne concerne en aucune façon une quelconque défense de
l’imam Ali (as), si cela avait été le cas, cette affaire à été définitivement
résolue avant Ghadir Khum et avant le début du pèlerinage.
Concerant
cet argument :
La
deuxième raison : Al-Bayhaqî rapporte d'après Abu Sa'id que Ali, en
revenant avec les hommes du Yémen, leur interdit de monter les chameaux
destinés à l'aumône. Il nomma un homme chef du groupe et les devança pour se
rendre chez le Prophète (s). Chemin faisant, le chef leur permit de monter les
chameaux et lorsqu’ils le rejoignirent, il vit que les chameaux avaient été
montés, il se mit en colère et adressa des reproches au chef du groupe.
Abu
Sa'id dit : « Quand nous rencontrâmes le Prophète (s), nous lui racontâmes
combien Ali avait été dur et incommode avec nous ». Dans une autre version
du hadith, il s'agit d'habits qu'ils voulaient porter mais Ali le leur
interdit. Et le Prophète (s) de déclarer : « Ô Sa'd Ibn Mâlik -
C'est-à-dire Abu Sa'id ne tiens pas de tels propos au sujet de ton frère Ali,
je jure par Allah qu'il a bien agi dans la voie d'Allah. »
Ibn
Kathîr dit à propos de ce hadith qu'il a une bonne chaîne de transmission selon
les conditions d'al-Nasâ'î et qu'il est rapporté par al-Bayhaqî et d'autres.
Voici
le récit rapporté par Ibn Kathir dans Al-Bidaya wa Al-Nihaya (Volume
7, page 394 à 396)
D’après
le hadith rapporté par Al-Bayhaqi dans Dala’il Al-Nubuwa (volume
5 page 398, 399)
عن أبي سعيد الخدري،
أنه قال : " بعث رسول الله صلى الله عليه وسلم علي بن أبي طالب إلى اليمن.
قال أبو سعيد : فكنت فيمن خرج معه، فلما أخذ من إبل الصدقة سألناه أن نركب منها
ونريح إبلنا - وكنا قد رأينا في إبلنا خللا - فأبى علينا وقال : إنما لكم فيها سهم
كما للمسلمين. قال : فلما فرغ علي وانطلق من اليمن راجعا، أمر علينا إنسانا وأسرع
هو فأدرك الحج ، فلما قضى حجته قال له النبي صلى الله عليه وسلم : " ارجع إلى
أصحابك حتى تقدم عليهم ". قال أبو سعيد : وقد كنا سألنا الذي استخلفه ما كان
علي منعنا إياه، ففعل، فلما عرف في إبل الصدقة أنها قد ركبت، ورأى أثر الراكب ذم
الذي أمره ولامه، فقلت : أما إن لله علي لئن قدمت
المدينة لأذكرن لرسول الله صلى الله عليه وسلم ولأخبرنه ما لقينا من الغلظة
والتضييق. قال : فلما قدمنا المدينة
غدوت إلى رسول الله صلى الله عليه وسلم أريد أن أفعل ما كنت حلفت عليه، فلقيت أبا
بكر خارجا من عند رسول الله صلى الله عليه وسلم، فلما رآني وقف معي ورحب بي،
وساءلني وساءلته وقال : متى قدمت ؟ فقلت : قدمت البارحة. فرجع معي إلى رسول الله
صلى الله عليه وسلم ، فدخل وقال : هذا سعد بن مالك بن الشهيد. فقال : " ائذن
له ". فدخلت فحييت رسول الله صلى الله عليه وسلم وحياني، وأقبل علي وسألني عن
نفسي وأهلي، وأحفى المسألة ، فقلت : يا رسول الله، ما لقينا من علي من الغلظة وسوء
الصحبة والتضييق ؟ فانتبذ رسول الله صلى الله عليه وسلم، وجعلت أنا أعدد ما لقينا
منه حتى إذا كنت في وسط كلامي، ضرب رسول الله صلى الله عليه وسلم على فخذي، وكنت
منه قريبا، وقال : يا سعد بن مالك بن الشهيد مه بعض
قولك لأخيك علي، فوالله لقد علمت أنه أخشن في
سبيل الله. قال : فقلت في نفسي : ثكلتك أمك سعد بن مالك ! ألا أراني كنت فيما يكره منذ اليوم
وما أدري، لا جرم والله لا أذكره بسوء أبدا سرا ولا علانية. وهذا إسناد جيد على شرط النسائي، ولم يروه أحد من أصحاب
الكتب الستة
Quant
à la deuxième raison cela n’a absolument aucun rapporte avec le discours de
Ghadir Khum, de plus le hadith de Abi Sa’id Al-Khudri pose plusieurs gros
problèmes.
Chronologie
des évènements d’après Othman Al-khamis selon le hadith d’Al-Bayhaqi
- Ali est revenu avec les hommes du Yemen, il
interdit aux homme de monter les chameaux ou de porter les vêtement destine
l’aumône
- Ali nomma un chef afin de se rendre chez le
Prophète (s) pour le pèlerinage
- le chef leur permis de monter ces chameau ou de
porter ces habits
- de retour auprès de ses hommes Ali constata que
les chameaux avaient été montés ou que les vêtements avaient été portés.
- Ali se mit en colère contre eux
- Lorsqu’Abu Sai’d Al-Khudra rencontra le Prophète
(s) il s’est plaint de Ali (as) qui avait été dur avec eux.
- Le Prophète (s) dit à Abu Sa’id Al-Khudri de ne
pas tenir de tels propos au sujet de Ali (as) et il l’informe que Ali (as) a
bien agi dans la voie d’Allah (awj).
Chronologie
des évènements d’après le hadith d’Al-Bayhaqi dans Dala’il Al-Nubuwa
- Ali fut envoyé par le Messager d’Allah (s) au
Yemen et Abu Sa’id faisait partie de ceux qui était avec lui.
- Lorsque Ali prit possession des chameau de la
Sadaqa, ses compagnons lui demandèrent l’autorisation de monter ces chameaux
afin de laisser reposer les leurs.
- Ali avait refusé d’accéder à leur requête disant
qu’ils ont droit à une part comme chaque musulmans.
- Lorsque Ali avait achevé sa mission il quitta le
Yemen pour rejoindre le Prophète (s) pour le pèlerinage.
- Avant de partir Ali avait nommé un chef pour le
remplacer auprès de son armée.
- Lorsque Ali avait achevé son pèlerinage le
Prophète (s) lui ordonna de retourner rejoindre son armée.
- Entre-temps le chef avait autorisé son armée à
monter les chameaux que Ali leur avait interdit.
- Lorsque Ali était revu auprès de son armée, Ali avait
constaté que les chameaux avaient été montés.
- Ali s’etait mit en colère contre eux et blâma le
chef qui leur avait autorisé de monter les chameaux.
- Abu Sa’id Al-Khudri dit que lorsqu’il
arriverait à MEDINE il rapporterait au Messager d’Allah (s) combien Ali avait été rude et sévère avec eux.
- Abu Sa’id Al-Khudri dit : « Lorsque
nous sommes arrivé à MEDINE … »
puis il est allé auprès du Prophète (s)
pour se plaindre de la mauvaise compagnie de Ali.
- Abi Sa’id Al-Khudri rencontra Abu Bakr qui sortait
de chez le Prophète (s) qui lui demanda quand il est arrivé, Abi Said Al-Khudri
lui répondit la veille puis Abu Bakr retourner avec Abi Sa’id chez le Prophète
(s)
- Abu Sa’id Al-Khudri énonçait tout ce qu’il
avaient subit de mal de la part de Ali jusqu’au moment où le Prophète (s) l’arrêta
en lui donnant un petit coups sur la cuisse.
- le Prophète (s) dit a Abu Sa’id Al-Khudri :
« Ne tiens pas de tels propos au sujet de ton frère Ali, je jure par Allah
qu'il a bien agi dans la voie d'Allah. »
- Suite aux propos du Prophète (s) Abu Sa’id
Al-Khudri à éprouvé des remords et s’était dit à lui-même : « Que ta
mère te perde Sa’id Ibn Malik (Abu Sa’id) ! depuis ce jour jamais le
Prophète (s) ne me verra dans une situation qu’il détestera … par Allah je ne
le (Ali) mentionnerais plus jamais en mal ni secrètement ni ouvertement. »
Ibn Kathir après avoir rapporté le hadith
d’Al-Bayhaqi dit : « cette chaîne de transmission est Excellente
selon les conditions d’An-Nassa’i, cependant le hadith n’a été rapporté par
AUCUN des auteurs des six livres de référence (kitab sitta : Bukhari,
Muslim, Nassa’i, Tirmidhi, Ibn Majah, Abi Daoud)
Premièrement :
Le
résumé du hadith par Othman Al-Khamis est très approximatif, et c’est le moins
que l’on puisse dire, son résumé n’est pas du tout conforme au texte, Othman
Al-Khamis a délibérément négligé des détails qui sont contextuellement très importants,
il a grossièrement manipulé la chronologie des évènements, dans le but de faire
croire que tous cela se passe avant Ghadir Khum, ainsi faire croire que la
pincipale raison du discours du Prophète (paix sur lui et sa famille) était
selon lui, d’innoncenter Ali (as) et prendre sa défense en raison des critiques
qu’il aurait subit de la part de certains compagnons.
Abu
Sa’id Al-Khudri confirme qu’il a dénoncé Ali (as) au moment où il est arrivé à
Médine, il confirme bien que la dénonciation de Ali (as) auprès du Prophète (s)
s’est faite à Médine, c’est-à-dire APRES le pèlerinage de l’Adieu et APRES
Ghadir Khum, donc le Prophète (s), n’a été informé par Abu Sa’id Al-Khudri des
critiques envers Ali (as) que losqu’il se trouvait à Médine, c’est-à-dire bien après
Ghadir Khum, ce qui prouve que la deuxième raison du discours du Prophète (s)
en faveur de Ali le jour de Ghadir Khum avancée par Othman Al-Khamis, est un
mensonge car d’après le hadith, Abi Sa’id Al-Khudri dit :
« Lorsque je
serait arrivé à MEDINE je
rapporterais au Messager d’Allah (paix
sur lui et sa famille) combien Ali (as) avait été rude et sévère avec nous »
«أما إن لله علي لئن قدمت المدينة لأذكرن
لرسول الله صلى الله عليه وسلم ولأخبرنه ما لقينا من الغلظة والتضييق.»
« Lorsque
nous sommes arrivés à Médine, je suis allé
auprès du Messager d’Allah (paix sur lui et
sa famille), pour faire ce que je m’étais juré de faire
(dénoncer Ali) »
« J’ai rencontré Abu
Bakr qui sortait de chez le Messager d’Allah (s) lorsqu’il me vit il
resta avec moi et me souhaita la bienvenue et me questionna et je le
questionnais,il me demanda : «Quand es tu
arrivé ?» je lui répondit : «hier» alors Abu Bakr retourna avec Abi Sa’id
auprès du Prophète (s), il me fit
entrer et dit : « Voici Sai’d Ibn Malik Ibn Al-Chahid (fils de
Malik le martyr )»
«قال : فلما قدمنا المدينة غدوت
إلى رسول الله صلى الله عليه وسلم أريد أن أفعل ما كنت حلفت عليه»
فلقيت أبا بكر خارجا من عند رسول الله صلى الله عليه وسلم، فلما رآني وقف
معي ورحب بي، وساءلني وساءلته وقال : متى قدمت ؟ فقلت : قدمت
البارحة. فرجع معي إلى
رسول الله صلى الله عليه وسلم ، فدخل وقال : هذا سعد بن مالك بن الشهيد
Abi
Sai’d Al-Khudri annonce clairement son intention de dénoncer Ali (as) lorsqu’il
sera arrivé à Médine, ensuite Il confirme et dit qu’au moment où il est arrivé
à Médine, il est allé chez le Prophète (as) pour dénoncer Ali (as) il rencontra
Abu Bakr sur sa route, ils ont discuté Abu Bakr lui demanda quand il est arrivé
à Médine Abu Sa’id lui répondit la veille, cela prouve que le groupe d’Abi
Sa’id est arrivé à Médine un jour après le Prophète (s), ce qui prouve qu’ils
n'était pas ensemble sur le chemin du retour et Abi Sa’id ne pouvait donc pas
être à Ghadir Khum lors du discours du Prophète (s). Donc le texte est sans
équivoque la dénonciation de Ali (as) s’est faite à Médine bien après le
discours du Prophète (s) à Ghadir Khum.
de
plus Abi Sa’id Al-khudri à exprimé de profond regrets, voyant que ce qu’il
avait dit sur Ali (as) avait très affecté le Prophète (s), et à même utlisé
cette expression arabe de l’époque « que ma mère me perde » pour
exprimé ses remords et s’est engagé à ne plus jamais parler en mal de Ali
(as), dans tous les cas cette affaire à été régler soit bien avant ou bien
après Ghadir Khum, en conclusion la deuxième raison invoquée par Othman
Al-Khamis ne peut pas constituer un argument valide.
Deuxièmement :
La
version d’Abu Sa’id Al-khudri s’oppose à celle de Burayda tant au niveau du
contenu que du contexte et contient des erreurs en ce qui concerne la chronologie
des évènements.
En
Effet selon le hadith, lorsque Ali (as) avait terminé son pèlerinage le Prophète
(s) lui avait ordonné d’aller rejoindre son armée au Yemen donc Ali (as) est
retourné au Yemen et le Prophète (s) devait retourner à Médine ce qui signifie
que Ali (as) n’était pas sur le chemin du retour avec le Prophète (s) et devait
le rejoindre à Médine, puisque Abi Sa’id Al-Khudri dit : « Lorsque
je serait arrivé à MEDINE je rapporterais au Messager d’Allah (paix sur lui et
sa famille) combien Ali (as) avait été rude et sévère avec nous » ce
qui prouve que selon cette version, Ali (as) ne pouvait pas être avec le
Prophète (as) lors de son discours à Ghadir Khum.
Troisièmement :
Le
hadith d’Abu Sa’id Al-khudri, n’a été rapporté que par Al-Bayhaqi, comme
le dit Ibn Kathir : « le hadith n’a été rapporté par AUCUN des auteurs des
six livres de référence (kitab sitta) » pourquoi ce hadith n’a t-il
pas été rapporté dans les six livres de référence ni dans les autre livres de
référence secondaires, comme par exemple : Le Musnad d’Ahmad, Al-Mustadrak
d’Al-Hakim, Al-Mussanaf d’Ibn Abi Chayba, Al-Mu’jam, d’Al-Haythami, … ? Alors
que le hadith de Burayda a été rapporté dans les plus grandes références
sunnite en matières de hadith.
En
conclusion de quoi, la deuxième raison du discours du Messager d’Allah (paix
sur lui et sa famille)
le jour de Ghadir Khum sur laquelle s’est appuyé Othman al-khamis ne concerne
en aucune façon une quelconque défense de Ali (as).
Concernant
cet argument :
Ibn
Kathîr dit : "Les critiques à propos de Ali se sont multipliés, car il
leur avait interdit l'accès aux chameaux de l'aumône et le port des habits du
butin, chose que son délégué leur permit. Seul Allah connaît la vérité. Quand
le Prophète (s) revint de son pèlerinage après avoir accompli ses rites sacrés,
il passa par Ghadîr Khum sur son chemin vers Médine. Il se leva et
prononça un discours innocentant Ali, lui rendant hommage, et étalant
ses vertus pour supprimer toutes les rancunes contenues dans les cœurs de
nombre de gens.
Othman
Al-Khamis argumente avec les propos d’Ibn Kathir, qui prétend que les
compagnons durant et après avoir accomplit tous les cérémonies du pèlerinage, avaient
toujours de la rancune dans leur cœurs.
Pour
rappel le rite du pèlerinage exige un état de sacralisation «al-ihram», qui
symbolise la pureté de l’esprit et du corps, à laquelle aspire tous les pèlerins
et qui l’accompagnent tout au long des cérémonies, le pèlerin est sensé
accomplir le pèlerinage en ne recherchant que l’agréement d’Allah (awj) dans un
état d’esprit paisible, Allah (awj) intedit la perversité, les polémiques, les
disputes durant le pèlerinage.
Ibn
Kathir en affirmant que des compagnons avaient encore de la rancune envers
l’imam Ali (as) avant et après le pèlerinage à honteusement négiligé
l’importence du pelerinage et ce que ça implique comme comportement morale à
observer entre les musulmans la rancune n’a jamais lieu d’être envers les
musulmans et plus forte raison durant cet acte d’adoration ultime qui est le
pèlerinage.
Il
est certain que le Messager d’Allah (paix sur lui et sa famille) en
raison de sa grande sagesse et de sa moralité imminente qu’Allah (awj) lui a
accodé, se devait de clarifier et de solutionner cette affaire AVANT le
déroulement du pèlerinage, il est impossible de laisser des compagnons accomplir
les rites du pèlerinage tout en ayant du ressentiment, de la rancune dans le
cœur envers l’imam Ali (as) et en sachant ce que le Messager d’Allah (s) disait
à propos de Ali (as) :
-
« Ali, ne t’aimera qu’un croyant et ne te détestera qu’un hypocrite »
-
« Celui qui aime Ali m’aura aimé et celui qui déteste Ali m’aura également
détesté »
- «
Celui qui insulte Ali m’aura insulté »
- «
Par celui qui détient mon âme entre ses main, personne ne nous détestera, nous
Ahlulbayt sans qu’Allah le fasse entrer en Enfer »
- «
Demain je remettrais l’étendard (du commandement) à un homme qui par sa main
Allah nous accordera la victoire, à un homme qui aime Allah et Son Envoyé et qui
est aimé d'Allah et Son Envoyé ».
- «
Ali est avec le Coran et le Coran est avec Ali et ils ne se séparerons pas
jusqu’à ce qu’ils me reviennent au Bassin »
-
« Ali est de moi et je suis de lui »
- «
N'es-tu pas satisfait d'être pour moi comme Haroun pour Moussa (as), … »
-
« nos propres personnes » La Famille
Imran ; 61 c’est Ali (as) est le
Messager d’Allah (s)
- …
Un
musulmans pourrait-il se mettre en état de sacralisation (ihram) tout en ayant
de rancune dans son cœur à l’égard de l’imam Ali (as) ? ou même envers
n'importe quel autre musulmans ?
Que
dit Allah (awj)
concernant l’acte du pèlerinage à la Mecque ?
Sourate La vache Verset 197
« Le
pèlerinage à lieu dans des mois connus. Si l´on se décide de l´accomplir, alors
point de rapport sexuel , point de perversité, point de dispute pendant
le pèlerinage. Et le bien que vous faites, Allah le sait. Et prenez vos
provisions; mais vraiment la meilleur provision est la piété. Et redoutez-Moi,
ô doués d´intelligence ! »
Comment
le Messager d’Allah (paix
sur lui et sa famille)
pourrait-il laisser une dispute affecter le rituel de ceux qui détestaient
l’imam Ali (as) et qui avaient la rancœur contre lui ? Surtout pour une
histoire de butin
Sourate La Table servie Verset 2
« ô
les croyants ! Ne profanez ni les rites du pèlerinage (dans les endroits
sacrés) d´Allah, ni le mois sacré, ni les animaux de sacrifice, ni les
guirlandes, ni ceux qui se dirigent vers la maison sacrée cherchant de leur
Seigneur grâce et agrément. Une fois désacralisés, vous êtes libres de chasser.
Et ne laissez pas la haine pour un peuple qui vous a obstrué la route
vers la Mosquée sacrée vous inciter à transgresser. Entraidez-vous
dans l´accomplissement des bonnes oeuvres et de la piété et ne vous entraidez
pas dans le péché et la transgression. Et craignez Allah, car Allah
est, certes, dur en punition ! »
Quant
est-il de la haine de certains compagnons envers Ali (as) est-elle compatible à
cette parole d’Allah (awj) ? « Entraidez-vous dans l´accomplissement
des bonnes oeuvres et de la piété » ?
Résumé :
Allah (awj) avait averti
son Messager (paix sur lui et sa
famille), qu’il allait bientôt
quitter ce monde, le Messager d’Allah (s) savait donc que ce pèlerinage allait
être son dernier, et à cette occasion, le Prophète (s) avait dit : « Je vais
bientôt vous quitter » ou
« J’ai
été rappelé et je vais bientôt répondre à cette appel » et dans
d’autres récit il dit : « Peut-être ne serais-je pas parmi vous, après cette
année …». Ce qui prouve bien que le
Prophète (s) avait l’intention de donner ses directives à sa communauté pour ne
pas que celle-ci soit égarée après lui et éffectivement, peu de temps après ce
pèlerinage Allah (awj) l’a rappelé à lui. Il est certain qu’après cette introduction
du Prophète (s), ne pouvait être question que de sa succession telles étaient
les circonstances de cet évènement.
Le Messager d’Allah (paix sur lui et sa famille) sur le chemin du retour du
pèlerinage s’est arrêté à un endroit nommé Ghadir Khum, il a ordonné
d’installer des ombrelles et d’improviser une chaire, ensuite comme il savait
qu’il allait bientôt quitter ce bas-monde, il a donné les dernières
instructions à ses compagnons pour ne pas qu’ils s’égarent après lui, il est
impossible que le Messager d’Allah (s) puisse quitte ce monde sans laisser une
personne pour le remplacer dans après lui, dans la guidance de sa communauté.
Le Prophète (paix sur lui et sa famille) leur a dit : « Je vous laisse ces deux poids (At-Thaqalayn) dont l’un est plus
grand que l’autre : Le livre d’Allah, et ma descendance les gens de ma maison «
Alhulbayt », voyez comment vous agiriez envers eux après moi, ils ne se
sépareront pas jusqu’à ce qu’ils me rejoignent au Bassin ». ce hadith il ‘a répété à
plusieurs reprises avant cela à ‘Arafat et après à Ghadir Khum et ensuite à
Médine sur son lit de mort lorsqu’il était gravement malade, Donc le
Prophète (s) a laissé à ses compagnons la bonne direction à suivre après lui
qui les préserveraient de l’égarement (les deux poids : Ath-Thaqalayn) qui
sont le Livre d’Allah et sa Descendance, les gens de sa demeure les Ahlulbayt
et il leur donné une indication très importante : « ils ne se
sépareront jamais jusqu’à la fin des temps ». Cette parole du Prophète
(s) est destiné à ses compagnons et à ceux qui viendrons après eux. Et nous
savons avec certitude d’après de nombreux hadiths authentique que l’Imam
Al-Mahdi (as), sera le dernière Imam et Calife d’Allah membre des Ahlulbayt de
la descendance du Prophète sur terre, il sera avec le Coran jusqu’à la fin des
temps.
Donc le Hadith Ath-Thaqalayn
est une indication de la direction à suivre après sa mort et jusqu’à la fin des
temps. Mais qui parmi les Ahlulbayt est son premier successeur ? C’est
pour cela qu’Allah (awj) lui a ordonné de désigner son successeur, par ces
termes : « Allah est mon maitre et
moi j’ai Autorité sur tous les croyants ». Ensuite Il prit la main de Ali et
dit : « Celui sur qui, j’ai Autorité, alors celui-ci (Ali) a aussi Autorité sur
lui. Ô Allah, soutiens celui qui le soutient et sois hostile envers celui qui
lui est hostile ».
En disant : « Allah est mon
maitre » cela veut dire que
l’Autorité vient d’Allah qui est le maître de tous les croyants. Et en
disant : « Et moi j’ai Autorité
sur les croyants », ce
qui veut dire qu’Allah le Maitre absolu lui a donné l’Autorité, le droit, la
priorité sur tous les croyants. Et en disant « Celui sur qui j’ai Autorité,
celui-ci (Ali) a aussi Autorité sur lui »
Toute cette introduction a
pour objectif de montrer aux gens que c’est Allah qui a donné l’Autorité à son
Prophète de désigner son successeur.
Ceci est parfaitement
conforme à ce verset :
Sourate La Famille Imran Verset 26
- Dis : ô Allah, Maître de l´Autorité absolue. Tu
donnes l´Autorité à qui Tu veux, et Tu arraches l´Autorité à qui Tu
veux; et Tu donnes la puissance à qui Tu veux, et Tu humilies qui
Tu veux. Le bien est en Ta main et Tu es Omnipotent.
Ensuite après cette
introduction, il a pris la main de Ali (as), il l’a levée afin que tout le
monde puisse le voir et le reconnaitre et il a déclaré, « Celui sur lequel,
j’ai Autorité, alors, celui-ci (Ali) a aussi Autorité sur lui » c’est tout
simplement un transfert d’Autorité, cela veut dire qu’après le Prophète (s) celui
qui a priorité, droit et Autorité sur les croyants c’est Ali Ibn Abi Talib (as).
Le contexte, et les circonstances ne laissent aucun doute, qu’il s’agit bien
pour le Messager d’Allah (paix sur lui et sa
famille) d’annoncer au gens et de
désigner son successeur, et non pour annoncer publiquement que Ali (as) est
l’allié ou l’amis des croyants.